Une Assemblée générale du SCCC-UQO se tiendra le lundi 28 avril à 17 h. Cette AG est importante car nous aborderons notamment la question de la négociation de la Convention collective.
Par ailleurs, les personnes intéressées avaient jusqu’au 23 avril à 16 h pour faire acte de candidature. Voici les candidatures constatées devant témoins :
C’est avec un très grand enthousiasme que je soumets ma candidature au poste de présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) pour un nouveau mandat de deux ans (2025 à 2027).
Chargée de cours depuis plus de 25 ans à l’UQO, j’enseigne à Saint-Jérôme et à Gatineau au Département des sciences de l’éducation ainsi qu’à l’École des arts et cultures (Éd’AC). En plus d’enseigner dans cette constituante du réseau de l’Université du Québec, je travaille comme chargée de cours dans deux universités à charte et ai commencé ma carrière à l’automne 1985.
Mon enseignement des cours à distance a commencé en 2002 par des cours bimodaux. Aujourd’hui, mes cours sont en présentiel, à distance synchrone ou à distance asynchrone. Je suis représentante au Comité sur la formation à distance de notre fédération, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec affiliée à la CSN. J’ai aussi été élue au Comité institutionnel de la formation à distance de l’UQO. Je suis donc bien au fait de la transformation de notre travail.
Mon expérience syndicale à l’UQO comme présidente a commencé en 1999 et s’est poursuivie jusqu’en 2005. Pendant cette période, nous avons eu trois négociations dont une où nous avons fait la grève.
En 2013, je suis revenue au SCCC-UQO et veux poursuivre mon engagement avec la négociation de cette neuvième Convention collective. Nous devons améliorer, entre autres, les clauses qui touchent l’appréciation de l’enseignement, le report des examens, la recherche, le départ à la retraite.
Je crois que tant mon expérience de chargée de cours que celle de présidente me permettent d’accomplir les tâches qui me sont confiées. J’espère que vous m’accorderez à nouveau votre confiance afin que je poursuive cet engagement qui me tient vraiment à cœur.
Je suis chargée de cours à l’UQO depuis 2013. Je suis engagée dans la vie de notre syndicat depuis près de dix ans. J’ai commencé mon implication au Comité de la condition féminine et au Comité consultatif en prévention des violences à caractère sexuel, puisque cela rejoignait mes valeurs et mon engagement à lutter contre les inégalités et la violence faite aux femmes. Depuis avril 2019, je suis secrétaire générale du SCCC-UQO. C’est la vie syndicale et le désir d’une plus grande visibilité de la réalité du campus de Saint-Jérôme qui m’ont inspiré à un engagement et une plus grande participation auprès du SCCC-UQO. Depuis, je continue d’apprendre sur les procédures et fonctionnements d’un syndicat. Je suis représentante, élue en juin 2024, au Comité Femmes de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec affiliée à la CSN. Cela me permet de réfléchir aux différents enjeux reliés aux différentes conditions des femmes, notamment en ce qui concerne les enjeux d’implications syndicales.
Étant chargée de cours dans deux départements (psychoéducation et psychologie ainsi qu’en travail social), mais également superviseure de stage, je peux comprendre les différents enjeux ou problématiques vécus par nos membres. Et cela, sans compter que je jongle avec les défis et réalités d’une conciliation travail-famille. De plus, avec trois congés de maternité vécus à l’UQO, je suis bien placée pour guider les futurs parents en lien avec leur questionnement en lien avec nos conditions de travail.
Enfin, je sollicite un quatrième mandat comme secrétaire générale du SCCC-UQO. Je compte poursuivre mon engagement, afin de permettre une visibilité des réalités vécues au Campus de Saint-Jérôme au sein de l’exécutif et du syndicat, mais aussi pour améliorer nos conditions de travail.
Bonjour chers collègues de St-Jérôme, Montréal et Gatineau. Merci à toutes et à tous de vous impliquer dans l’action syndicale du SCCC-UQO!
Je suis chargé de cours à l’UQO au Département des sciences administratives depuis plus de 20 ans, principalement dans le domaine du marketing et de commerce international.
J’ai le plaisir de vous proposer ma candidature pour le comité de discipline.
J’ai déjà été membre de ce comité dans le passé pendant plusieurs années et j’ai beaucoup apprécié l’expérience.
Au niveau de mon implication syndicale, je suis actuellement membre des comités suivants :
Comité des Études
Comité de mobilisation
Représentant au module des Sciences administratives
Représentant au département des Sciences administratives
Mon expérience syndicale passée
Comité exécutif, secrétaire général
Comité de négociations
Comité universitaire d’intégration pédagogique
Comité d’orientation académique du site Web
Comité de discipline
Comité de surveillance des finances
Comité sur l’intégrité dans les études et la prévention du plagiat
Étant retraité de mon emploi principal j’ai aussi la disponibilité requise pour assister aux réunions qui se tiennent habituellement pendant les heures de travail.
Ça devait être un petit congrès scientifique, à Québec, où des spécialistes s’échangeraient leurs dernières découvertes sur les jeunes stades de vie des poissons. Pas trop, trop controversé. Jusqu’à ce que Donald Trump prenne le pouvoir.
Au fil des semaines, le professeur en océanographie Dominique Robert, organisateur du congrès, a compris qu’il y avait anguille sous roche. Les uns après les autres, d’éminents collègues américains se désistaient.
Au total, une quinzaine d’entre eux ont renoncé à faire le voyage à Québec, où aura lieu le congrès de l’American Fisheries Society, en juin. Ça représente le tiers des participants américains, calcule Dominique Robert, professeur à l’Institut des sciences de la mer de l’Université du Québec à Rimouski. « Il va nous manquer un gros morceau. D’un point de vue scientifique, ça fait mal. »
Les Américains ont vaguement justifié leur désistement, comme s’ils hésitaient à se confier. Puis, la semaine dernière, Dominique Robert a croisé un collègue du Maine qui lui a tout déballé. En gros : « Les gens ont peur. » Lire la suite…
L’ex-directeur général de la TELUQ Martin Noël a proposé à de hauts fonctionnaires de continuer de contourner la loi afin que des étudiants obtiennent des prêts et bourses, même s’il avait été avisé que cette pratique n’était pas conforme à la loi.
Une série de correspondances obtenues par Le Devoir font état de cette proposition étonnante. Dans une lettre envoyée à M. Noël le 20 juillet 2018, le sous-ministre adjoint à l’Aide financière aux études, Jean-Claude Labelle, ramène l’université à l’ordre.
« Nous avons été informés que la TELUQ confirme l’admission des étudiants dans des programmes de baccalauréat où ils poursuivent des études à temps plein alors qu’ils sont admis à la TELUQ dans des programmes courts où ils étudient à temps partiel », écrit M. Labelle. Il fait ensuite référence à une personne qui « nous a demandé, lors de notre entretien téléphonique, s’il était possible de continuer cette pratique pour la prochaine session ». Le nom de la personne en question a été caviardé par le ministère de l’Éducation, à qui Le Devoir a demandé les échanges.
M. Noël n’a pas souhaité répondre aux questions du Devoir à ce sujet, en rappelant avoir signé une entente de confidentialité dans cette affaire, pour laquelle il a été dédommagé à hauteur de 260 000 $ par l’Université du Québec. Lire la suite…
Tricher à l’école, c’est… payant ? En tout cas, une application en ligne qui se présente comme « l’IA invisible pour tricher dans tout », des examens scolaires aux entrevues d’embauche, vient de frapper le gros lot.
Cluely – c’est son nom – vient de récolter 5,3 millions US (7,3 millions CAN) de deux investisseurs californiens. Chungin Lee, son cofondateur âgé de 21 ans, la décrit comme un service de tricherie sur mesure et à volonté.
Lee a eu l’idée derrière Cluely pendant ses études à l’Université Columbia, à New York. Avec un ami, il a mis au point un outil pour « tricher » durant ses entrevues d’embauche pour devenir programmeur informatique. Cluely a vraiment pris forme le jour où l’université a expulsé les deux larrons, après avoir découvert le stratagème.
« Nous avons créé Cluely pour que vous n’ayez plus à penser à tout vous-mêmes », assurent-ils dans la description de leur nouvelle application web. « [L’intelligence artificielle] voit votre écran. Entends votre conversation. Vous refile des réponses en temps réel. Pendant que d’autres essaient de la deviner, vous avez déjà la réponse. »
En d’autres mots, Cluely, c’est l’IA générative qui sort du placard. On savait que ChatGPT, Grok et les autres étaient des auteurs fantômes très populaires aussi bien à l’école qu’au bureau, mais personne jusqu’ici n’en avait fait le modèle d’affaires central de ces technologies. Lire la suite…
Dans une manœuvre qui a coûté des dizaines de millions de dollars au gouvernement du Québec, la TELUQ a fait passer des réfugiés syriens inscrits à des cours de langue pour des étudiants au baccalauréat afin qu’ils obtiennent des prêts et des bourses auxquels ils n’avaient pourtant pas droit.
Dans la foulée de cette affaire, l’ex-directeur général de la TELUQ, Martin Noël, a été suspendu en juillet 2018 par l’ex-ministre libérale Hélène David. M. Noël a ensuite été réhabilité en 2019 et dédommagé à hauteur de 260 000 $ par l’Université du Québec — le réseau dont fait partie la TELUQ — en vertu d’une entente confidentielle.
Le ministre de l’Éducation de l’époque, Jean-François Roberge, avait alors dit de cette histoire qu’elle avait été « un peu gonflé[e] sous le précédent gouvernement ». M. Roberge n’a pas voulu revenir sur l’affaire dans le cadre de cet article. Lire la suite…
En raison du déficit d’environ cinq millions de dollars pour l’année financière en cours et du déficit anticipé de 12 millions en 2025-26 si aucune mesure n’est prise, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) décrète un gel d’embauche et une diminution des dépenses de 10 % dans les budgets compressibles.
Ces mesures sont en vigueur depuis le 1er avril.
La baisse des demandes d’admissions et les nouveaux mode de financement du gouvernement sont responsables de cette situation, selon le recteur Ghislain Samson. Ce déficit de cinq millions de dollars est donc inférieur à celui de 6,4 millions enregistré en 2023-2024.
Les enjeux ne sont pas juste externes. On a peut-être fait des embauches dans le passé qu’on aurait peut-être dû étaler dans le temps. On le prend sur nous, mais comme administration, on se doit d’être responsable et on va prendre nos responsabilités, et on va aller vers ce déficit-là et mettre en place des mesures pour éviter qu’il soit trop important, a reconnu le recteur en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean. Lire la suite…
Une petite table, deux chaises, un futon. Aminata (nom fictif) nous reçoit dans son logement presque vide à Saguenay. Par la fenêtre, elle jette un œil à la rivière givrée. L’hiver a été pénible pour la jeune ressortissante du Bénin qui rêvait d’étudier à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Depuis plus d’un an, elle vit de manière clandestine.
Comme beaucoup d’étudiants, elle a quitté l’Afrique dans le but d’améliorer son sort. Gestionnaire des ressources humaines au Bénin et titulaire d’une maîtrise, elle est persuadée qu’un diplôme canadien offrira un avenir meilleur à sa famille. Toutefois, Aminata n’a jamais soupçonné qu’elle se retrouverait ici piégée dans la précarité.
Tout commence en 2023 quand elle confie les rênes de son projet à un homme qui se dit consultant en immigration. Celui qui opère entre le Bénin et le Canada lui garantit une entrée au pays. Tous les échanges se déroulent sur WhatsApp. L’Africaine n’y voit que du feu. À chaque étape qui la rapproche du but, l’expert lui demande une somme d’argent. Au total, elle lui verse 7000 $. Lire la suite…
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