Dans notre Convention collective, l’augmentation salariale au 1er avril était le pourcentage le plus élevé entre 2 % et l’augmentation salariale de la fonction publique québécoise (PSG). Nous avons déjà eu une augmentation de 2 % le 1er avril 2025. Ce montant sera porté à 2,6 %, ce qui correspond à l’augmentation du secteur public.
Il est important de noter que vous n’aurez pas à signer de nouveau contrat. L’ajustement de 0,6 % se fera par le Service de la paie le 15 mai prochain.
Notez que ce sera la dernière augmentation salariale de notre contrat de travail. C’est pourquoi il est important de participer aux prochaines instances syndicales liées à la négociation.
La décision d’empêcher les personnes chargées de cours de tenir des examens en classe pour les cours en non-présentiel ne passe pas! Nous avons pu le constater à notre dernière Assemblée générale.
Par ailleurs, les demandes de dérogation au Décanat des études ne fonctionnent pas. Les délais de traitement des demandes prennent souvent plus de trois semaines. Des relances au Décanat doivent être faites régulièrement.
Ainsi, le Syndicat demande à ce que l’autonomie professionnelle des membres soient respectée. L’UQO doit donner les moyens aux personnes chargées de cours de pouvoir lutter contre la fraude scolaire. Dans cette optique, une publicité a été diffusée dans l’édition du samedi 26 avril du journal Le Devoir.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump, le SCCC-UQO a cessé d’utiliser son compte X. Cependant, l’Assemblée générale du Syndicat devait se proposer officiellement sur cette question. Ainsi, depuis le 26 mai, le compte du SCCC-UQO est officiellement fermé. Cette résolution a été adoptée à l’unanimité.
Nous continuons toutefois d’être présents sur les réseaux sociaux. Nous publions régulièrement sur Instagram, Facebook, LinkedIn et Bluesky. Abonnez-vous en grand nombre à nos comptes et partagez nos publications!
Pour la première fois en plus de dix ans, l’Université de Montréal procédera à des compressions pour éponger un déficit de près de 10 millions de dollars. Au moins trois établissements présentent également un budget à l’encre rouge, dans un contexte de restrictions budgétaires en enseignement supérieur.
L’Université de Montréal projette un manque à gagner de 9,7 millions de dollars pour le prochain exercice financier, le plus élevé depuis des années. Et cette fois, elle ne pourra éviter des compressions.
L’établissement devra réduire les budgets des facultés de 0,5 % et des services de 1 %, en plus de limiter au minimum les projets de développement. Le personnel, lui, ne sera pas touché.
Les restrictions budgétaires en enseignement supérieur le forcent « à faire mieux avec moins », déplore l’établissement dans une annonce à sa communauté. Lire la suite…
Le Comité universitaire d’intégration pédagogique (CUIP) invite les personnes chargées de cours intéressées à soumettre leur projet pédagogique pour le premier appel à projets d’intégration de l’année universitaire 2025-2026. Pour ce faire, vous êtes invités à acheminer votre projet au Décanat de la gestion académique (lien ci-dessous) avec copie à integration@sccc-uqo.ca. et ce, d’ici le vendredi 23 mai 2025 à 17h. À noter que les projets soumis et acceptés devront être complétés au plus tard le 30 avril 2026.
Vous trouverez à l’adresse suivante le formulaire à utiliser pour la soumission de votre projet : http://uqo.ca/docs/9750
Il est important de détailler les étapes de votre projet et d’indiquer, pour chacune d’elle, le nombre d’heures prévues. Si vous avez des questions pour la rédaction de votre offre de projet, n’hésitez pas à contacter vos représentantes syndicales membres du comité : madame Farida Djoudi farida.djoudi@uqo.ca et madame Ghyslaine Levesque ghyslaine.levesque@uqo.ca
De plus la clause 26.05 de la convention collective prévoit un montant de trente mille dollars (30 000$) réservé à même le budget d’intégration pour des projets de recherche et d’intégration. Les personnes chargée.es de cours intéressées (la personne chargée de cours doit être titulaire d’un doctorat (PhD) et son projet doit s’inscrire dans le cadre d’un projet de recherche subventionné et soutenu par une professeure ou un professeur de l’UQO) peuvent faire leur demande dès ce premier appel pour l’exercice 2025-2026.
Bien qu’ils bénéficient d’une expertise scientifique reconnue, les chargés de cours accèdent difficilement aux financements de recherche. La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), la Fédération de la recherche et de l’enseignement universitaire du Québec (FREUQ-CSQ) et le Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU-SCFP) souhaitent la création d’un fonds qui serait consacré aux chargés de cours afin de leur permettre de poursuivre leurs travaux.
Malgré leur expertise, les chargés de cours universitaires sont souvent exclus du financement consacré à la recherche. Ils ne peuvent donc pas mener à bien des recherches de façon autonome, gérer un budget ou accéder à un laboratoire, dit Christine Gauthier, vice-présidente du regroupement université de la FNEEQ. Ces « barrières systémiques à la recherche » représentent un « non-sens » pour la Fédération qui porte ces revendications depuis plusieurs années.
Actuellement, un chargé de cours souhaitant participer à des projets de recherche peut s’associer à d’autres chercheurs, en étant bénévole. C’est-à-dire qu’il ne reçoit ni fonds ni salaire en lien avec son travail de recherche. Il peut également rédiger des articles scientifiques en s’associant à des professeurs qui bénéficient d’une subvention. Il leur est également possible d’être embauchés comme salariés, en tant que professionnels de recherche. Mais, dans ce cas, précise Mme Gauthier, il ne s’agira pas d’une recherche personnelle, menée de façon autonome, car la subvention aura été octroyée à un autre chercheur, responsable du projet. Lire la suite…
Au moment où se développe l’intelligence artificielle (IA) générative, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) demande que tous les examens se tiennent en présentiel.
L’IA générative, par l’entremise d’outils comme ChatGPT, a fait son entrée depuis un moment en enseignement supérieur. Capable d’effectuer sur un sujet donné une recherche Internet, elle peut ensuite générer un texte qui en témoigne. C’est l’utilisation de ce genre d’outils qui amène Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO, à exiger que tous les examens, surtout ceux des cours donnés à distance, soient tenus en présentiel.
« Lorsque l’examen se déroule à distance, en utilisant une application comme Zoom, l’étudiant doit d’abord ouvrir la caméra de son ordinateur afin de présenter sa carte d’étudiant et s’identifier, poursuit-elle, mais une fois l’identification confirmée, il peut décider alors de fermer sa caméra. Dans ce cas, comment savoir s’il ne passe pas son examen avec l’aide d’un outil d’IA ? » Un examen fait en personne, de surcroît dans une salle supervisée, empêche le recours à ce genre de supercherie. Lire la suite…
Des enseignants de cégep s’impatientent : une fédération syndicale qui les représente déplore la lenteur des travaux menés par Québec concernant l’encadrement de l’intelligence artificielle (IA) dans les cégeps et les universités, alors que les cas de plagiat grimpent en flèche depuis l’apparition de ChatGPT, il y a maintenant deux ans.
Québec a annoncé l’automne dernier la création d’une instance de concertation sur l’intelligence artificielle en enseignement supérieur, dont les travaux ont débuté en octobre.
Le bilan des travaux devait être présenté en avril, mais cet échéancier a été repoussé à la fin de l’été. Un cadre de référence pour l’intégration de l’IA dans les cégeps et les universités devrait être présenté à la rentrée.
La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) déplore ce report. Le temps presse puisque plusieurs établissements attendent ces lignes directrices pour agir, affirme son président, Benoît Lacoursière. Lire la suite…
Le Congrès du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL) s’est tenu du 22 au 25 avril 2025 à Saint-Sauveur. À ce Congrès, les Statuts et règlements ont été modifiés, entre autres, afin que le choix des personnes déléguées officielles du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) aux instances du CCSNL s’étende à l’ensemble du Syndicat incluant les membres de l’Outaouais.
Pour notre Syndicat, cela implique, entre autres, que tous les membres du Comité exécutif qu’ils soient de site Gatineau ou bisite sont les bienvenus à toutes les instances du CCSNL, pas seulement les membres de Saint-Jérôme. Par ce changement, nous pouvons donc pleinement représenter les personnes chargées de cours de l’UQO dans les deux milieux où notre université se trouve. Solidarité avec le CCSNL!
Réuni le 21 mars 2025, le Conseil syndical du SCCC-UQO a dénoncé à l’unanimité l’imposition d’une nouvelle Politique de la valorisation, de l’appréciation, de l’évaluation et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Le Conseil syndical a, par ailleurs, donné au Comité de mobilisation le mandat de faire des actions de visibilité. Ainsi, 600 tracts ont été distribués le 16 avril pour sensibiliser la Communauté universitaire.
D’autres actions suivront!
Pour rappel, voici la résolution adoptée :
Considérant les modifications apportées par le Conseil d’administration de l’UQO à sa Politique de la valorisation, de l’appréciation, de l’évaluation et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement le 2 décembre 2024;
Considérant que les modifications à la Politique changent de manière substantielle les conditions de travail des personnes chargées de cours;
Considérant que ces modifications n’ont pas été négociées;
Considérant le dépôt du grief 25-2024.
Le Conseil syndical du SCCC-UQO :
dénonce les modifications unilatérales à la Politique de l’UQO;
s’oppose à la nouvelle Politique, notamment au caractère obligatoire d’effectuer l’appréciation par les étudiantes et les étudiants, à la possibilité de faire l’appréciation jusqu’à trois semaine après la fin du trimestre et au nouveau seuil de 4/6 pour qu’une appréciation soit jugée insatisfaisante;
mandate le Comité exécutif de contester systématiquement les appréciations jugées insatisfaisantes;
mandate le Comité de mobilisation d’effectuer des actions de visibilité pour dénoncer la situation;
mandate le Comité de négociation de proposer un meilleur encadrement de l’appréciation à l’Assemblée générale lors de l’adoption du prochain cahier de négociation.
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