819 773-1692 accueil@sccc-uqo.ca

Gel d’embauche et réduction des dépenses à l’UQAC

En raison du déficit d’environ cinq millions de dollars pour l’année financière en cours et du déficit anticipé de 12 millions en 2025-26 si aucune mesure n’est prise, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) décrète un gel d’embauche et une diminution des dépenses de 10 % dans les budgets compressibles.

Ces mesures sont en vigueur depuis le 1er avril.

La baisse des demandes d’admissions et les nouveaux mode de financement du gouvernement sont responsables de cette situation, selon le recteur Ghislain Samson. Ce déficit de cinq millions de dollars est donc inférieur à celui de 6,4 millions enregistré en 2023-2024.

Le gel d’embauche s’applique pour toutes les catégories du personnel soutien, des professionnels et des professeurs.AILLEURS SUR INFO : Jour 18 de la campagne : où sont les chefs fédéraux?

Les enjeux ne sont pas juste externes. On a peut-être fait des embauches dans le passé qu’on aurait peut-être dû étaler dans le temps. On le prend sur nous, mais comme administration, on se doit d’être responsable et on va prendre nos responsabilités, et on va aller vers ce déficit-là et mettre en place des mesures pour éviter qu’il soit trop important, a reconnu le recteur en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean. Lire la suite…

Voici comment des réseaux criminels ont orchestré la venue d’étudiants africains au Canada

Une petite table, deux chaises, un futon. Aminata (nom fictif) nous reçoit dans son logement presque vide à Saguenay. Par la fenêtre, elle jette un œil à la rivière givrée. L’hiver a été pénible pour la jeune ressortissante du Bénin qui rêvait d’étudier à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Depuis plus d’un an, elle vit de manière clandestine.

Comme beaucoup d’étudiants, elle a quitté l’Afrique dans le but d’améliorer son sort. Gestionnaire des ressources humaines au Bénin et titulaire d’une maîtrise, elle est persuadée qu’un diplôme canadien offrira un avenir meilleur à sa famille. Toutefois, Aminata n’a jamais soupçonné qu’elle se retrouverait ici piégée dans la précarité.

Tout commence en 2023 quand elle confie les rênes de son projet à un homme qui se dit consultant en immigration. Celui qui opère entre le Bénin et le Canada lui garantit une entrée au pays. Tous les échanges se déroulent sur WhatsApp. L’Africaine n’y voit que du feu. À chaque étape qui la rapproche du but, l’expert lui demande une somme d’argent. Au total, elle lui verse 7000 $. Lire la suite…

Important! Sondage syndical sur l’intelligence artificielle

Chères collègues,
Chers collègues,

L’intelligence artificielle a un potentiel de modifier nos conditions de travail. C’est pourquoi nous vous invitons à participer au sondage ci-dessous :

https://fr.surveymonkey.com/r/IA_FNEEQ-CSN

Votre participation est importante. Les résultats nous permettrons de bien mener des actions politiques et nous aideront à définir nos demandes syndicales à la prochaine négociation!

Bonne journée,

Nicolas Harvey
Vice-président aux communications du SCCC-UQO

Le SCCC-UQO se mobilise sur la modalité des examens

Le SCCC-UQO se mobilise sur la modalité des examens

La mobilisation se poursuit sur la question de la modalité des examens. Ainsi, 250 accroches-portes ont été placés au pavillon Alexandre-Taché et au campus de Saint-Jérôme.

Le 12 juin 2023, le Conseil d’administration de l’UQO modifiait son Règlement concernant le plagiat et la fraude. L’objectif était d’interdire l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les activités évaluées, « à moins d’une autorisation explicite et écrite octroyée dans le cadre d’une évaluation ».

Cette modification règlementaire a-t-elle permis de freiner la tricherie et de garantir l’intégrité des études? Absolument pas! Parallèlement à l’adoption de ce règlement, le Comité de discipline a pris la décision de ne pas sanctionner l’usage de l’IA, à moins qu’il n’y ait eu aveu. 

Nos collègues qui ont déjà soumis des dossiers au Comité de discipline ont conscience du temps nécessaire pour rassembler une preuve et élaborer une dénonciation. Ce temps n’est pas rémunéré. Les personnes chargées de cours consacrent ainsi ces précieuses heures par devoir et par conscience professionnelle. Or, c’est clairement du temps gaspillé. 

La seule manière de lutter contre la fraude par l’IA est de modifier la nature des évaluations. Encore une fois, en limitant les examens en présence pour les cours à distance, l’UQO envoie encore le message que l’utilisation de l’IA est tolérée à l’UQO. Le Syndicat craint ainsi pour la valeur des diplômes décernés à l’UQO. 

C’est pourquoi le Conseil syndical du 1er novembre 2024 adoptait, à l’unanimité, la résolution suivante :

Considérant la Politique sur la formation à distance de l’UQO.

Considérant la liberté académique et l’autonomie professionnelle des personnes chargées de cours.

Considérant la décision du Comité de discipline de ne pas sanctionner l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les travaux et les examens.

Considérant la consigne du Vice-Recteur à l’enseignement et à la réussite (VRER) du 5 septembre 2024 à l’effet que les ressources-enseignantes doivent avoir l’approbation de la Doyenne des études  pour tenir les examens en présence pour les cours donnés à distance.

Le Conseil syndical du SCCC-UQO :

  1. exige que le VRER rétablisse la liberté des personnes chargées de cours de déterminer le mode des évaluations;
  2. mandate le Comité de mobilisation du SCCC-UQO d’établir une campagne de visibilité sur le sujet.

D’autres actions sont à prévoir!

Les chargés de cours ne veulent pas juste enseigner

Ils sont de plus en plus à détenir un doctorat et même un postdoctorat. Mais les chargés de cours employés dans les universités québécoises ne peuvent pas être autonomes en recherche. Ils réclament un fonds de 25 millions dans le budget de mardi.

«Souvent, les universités embauchent des chargés de cours pour enseigner et ça s’arrête là. Mais il y a un paquet de personnes qui ont un doctorat et qui peuvent contribuer à l’avancement de la science. Ça fait plein de cerveaux qui ne sont pas pleinement utilisés», affirme Carol-Ann Gauthier, chargée de cours à l’Université Laval (UL), à Québec.

Les universités embauchent les chargés de cours à coups de contrat court pour donner un cours précis, souvent session par session. Lire la suite…