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Étudiants étrangers : une clientèle courtisée

Depuis des années, les universités anglophones sont les grandes gagnantes de la bataille que se livrent les établissements d’enseignement supérieur pour recruter des étudiants internationaux. Mais ça change.

La proportion des étudiants étrangers inscrits dans les universités anglophones du Québec, qui avait crû de façon constante pour atteindre un sommet de 44,9 % à l’automne 2020, a baissé depuis pour s’établir à 37,9 % à l’automne 2022, a constaté La Presse, à partir des données compilées par le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI).

En tout, à l’automne 2022, on comptait 54 321 étudiants internationaux, soit 20 598 dans les trois universités anglophones et 33 723 dans les 16 établissements francophones. Lire la suite…

Le nom d’une bière lancée par l’UQAM laisse un goût amer

Après la Chipie et la Désirée de la microbrasserie Archibald, voilà que la bière La bonne élève est mise sur le marché. Sa particularité ? Elle est frappée du logo de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui a trouvé le nom de cette bière blanche sans alcool au parfum de framboise. Un choix de « très mauvais goût », juge la directrice de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM.

Vendue depuis le début de la session universitaire, cette bière sans alcool « 100 % uqamienne » est le fruit d’un partenariat entre l’UQAM et la microbrasserie Saint-Houblon.

« Pour étancher la soif de façon responsable », lit-on sur la canette de La bonne élève, une bière à 0,5 % d’alcool vendue à la cafétéria du pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM, mais aussi dans les succursales de la microbrasserie.

Thérèse St-Gelais, directrice de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM, dit qu’elle n’aurait jamais choisi ce nom si on l’avait consultée. Lire la suite…

Quelle est la rémunération d’une charge de cours?

Quelle est la rémunération d’une charge de cours?

Chaque charge de cours de trois (3) crédits représente environ 150 heures qui sont reconnues en tant que charge d’enseignement, soit 45 heures pour la prestation de cours et 105 heures pour la planification, l’encadrement, la correction, etc. Le 1er avril 2023, elle était de 11 130 $

(Clause 18.01)

Pour une charge de cours de trois (3) crédits donnée en supervision individuelle, la rémunération correspond à 1/15e de charge de cours pour chaque étudiant sous supervision.

La rémunération d’une charge de cours pour une personne chargée de cours qui enseigne à un groupe de grande taille au premier cycle, est établie selon le ratio de la clause 12.06. (Exemple : de 71 à 90 étudiants, la rémunération est de 1,25 charge de cours.)

L’assurance emploi reconnaît 225 heures de travail assurables pour chaque charge de cours de trois (3) crédits.

La personne chargée de cours qui doit rédiger un examen particulier pour une étudiante ou un étudiant qui s’est vu accorder un report a droit pour un tel examen à une indemnité de 2/150e d’une charge de cours sans égard au nombre d’étudiantes ou d’étudiants visés.

Pour toute autre tâche autorisée par le Département, la rémunération est de 1/150e de charge de cours par heure de travail.

La rémunération prévue au contrat est versée toutes les deux semaines et est répartie sur une période pouvant varier de sept (7) à huit (8) périodes de paie pour les trimestres d’automne et d’hiver. Le traitement est versé en fonction des semaines effectivement travaillées au cours de chacun des cycles de travail. Cette rémunération commence habituellement dès la période de paie suivant le début de l’activité.

Vous pouvez consulter votre relevé de paie en cliquant sur Mon dossier d’employé par le biais de votre compte usager sur le portail de l’UQO. Il importe d’activer ce compte le plus tôt possible.

Pour toute question relative à votre rémunération, contactez la technicienne ou le technicien de votre Département.

Rentrée universitaire: cassons le modèle de « l’utilisateur-payeur »

Jour après jour, depuis la mi-août, les médias documentent à juste titre le naufrage organisationnel prévisible de la pénurie de personnel enseignant au primaire, au secondaire et même, désormais, dans certains domaines au cégep, comme le révélait récemment notre fédération dans Le Devoir. D’autres, et ils ont raison, rappellent la vétusté des établissements d’enseignement. On se penche également sur les impacts évidents des écrans dans les classes, sur l’intelligence artificielle et les risques qui y sont associés ou encore sur les frais croissants liés à la rentrée. Un constat s’impose : les défis sont nombreux en éducation et en enseignement supérieur, au Québec.

Parmi ceux-ci, j’encercle au tableau le sous-financement chronique de nos universités. Cela passe sous le radar de la rentrée 2023, alors que notre société a besoin plus que jamais de « cerveaux » capables d’imaginer et de mettre en place des solutions pour régler nos problèmes collectifs. Quoiqu’en dise le gouvernement Legault et « sa-première-priorité-l’éducation », les faits pointent vers ce manque de fonds, dont la facture est en partie refilée à la population étudiante par l’intermédiaire des droits de scolarité. Or, personne ne niera que cette dernière, particulièrement à risque de précarité financière, subit aussi les affres de l’inflation et de la crise du logement. Dans un tel contexte, nous sommes en droit de nous demander : combien d’universitaires étireront leur formation pour tenter de joindre les deux bouts, combien abandonneront en chemin ou encore combien de candidatures potentielles renonceront tout simplement à s’inscrire ? Or, ces scénarios s’avèreraient catastrophiques pour le Québec… Lire la suite…

L’UQAM cherche des alliés pour former des médecins

L’Université du Québec à Montréal (UQAM) rêve de former des médecins. Le gouvernement Legault salue l’ambition de son recteur, mais à La Presse, il ne cache pas qu’il aurait tort de nourrir beaucoup d’espoir.

Depuis son entrée en poste, le nouveau recteur de l’UQAM, Stéphane Pallage, a multiplié les entrevues, affirmant son intention de doter son université d’une faculté des sciences de la santé qui formerait plusieurs types de professionnels et, à terme, des médecins.

Devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, jeudi, il a déclaré : « Les médecins formés à l’UQAM et à l’Université du Québec auront un profil différent et exemplaire et une très grande conscience sociale. Nous travaillerons étroitement avec les hôpitaux auxquels de nombreux professeurs sont déjà affiliés : le CHUM, l’hôpital Sainte-Justine, l’hôpital du Sacré-Cœur… et développerons un partenariat solide avec le CISSS de la Montérégie-Ouest, dont le nouvel hôpital en construction à Vaudreuil-Soulanges aura plus de 400 lits de courte durée. » Lire la suite…