fbpx
819 773-1692 accueil@sccc-uqo.ca

Jour après jour, depuis la mi-août, les médias documentent à juste titre le naufrage organisationnel prévisible de la pénurie de personnel enseignant au primaire, au secondaire et même, désormais, dans certains domaines au cégep, comme le révélait récemment notre fédération dans Le Devoir. D’autres, et ils ont raison, rappellent la vétusté des établissements d’enseignement. On se penche également sur les impacts évidents des écrans dans les classes, sur l’intelligence artificielle et les risques qui y sont associés ou encore sur les frais croissants liés à la rentrée. Un constat s’impose : les défis sont nombreux en éducation et en enseignement supérieur, au Québec.

Parmi ceux-ci, j’encercle au tableau le sous-financement chronique de nos universités. Cela passe sous le radar de la rentrée 2023, alors que notre société a besoin plus que jamais de « cerveaux » capables d’imaginer et de mettre en place des solutions pour régler nos problèmes collectifs. Quoiqu’en dise le gouvernement Legault et « sa-première-priorité-l’éducation », les faits pointent vers ce manque de fonds, dont la facture est en partie refilée à la population étudiante par l’intermédiaire des droits de scolarité. Or, personne ne niera que cette dernière, particulièrement à risque de précarité financière, subit aussi les affres de l’inflation et de la crise du logement. Dans un tel contexte, nous sommes en droit de nous demander : combien d’universitaires étireront leur formation pour tenter de joindre les deux bouts, combien abandonneront en chemin ou encore combien de candidatures potentielles renonceront tout simplement à s’inscrire ? Or, ces scénarios s’avèreraient catastrophiques pour le Québec… Lire la suite…