par Nicolas Harvey | 1 Oct 2025
Le gouvernement du Québec envisage une réforme du régime syndical qui fragiliserait l’un des piliers de la vie démocratique : la capacité des syndicats à représenter efficacement leurs membres et à défendre le bien commun.
En rendant certaines cotisations syndicales facultatives, cette réforme créerait une brèche dans la formule Rand et remettrait en cause des décennies de luttes collectives. La FQPPU s’oppose fermement à ce projet, qui détourne l’attention des véritables enjeux de société pour cibler plutôt les contre-pouvoirs démocratiques. Fidèle à sa mission, la Fédération se joint aux voix du mouvement syndical québécois pour dénoncer cette attaque contre la démocratie et les droits collectifs.
Pourquoi cette réforme est problématique ?
La réforme du régime syndical proposée n’est pas une modernisation, mais un recul historique. En s’inspirant des politiques antisyndicales menées aux États-Unis, elle risque de reproduire leurs effets désastreux : une chute du taux de syndicalisation, un affaiblissement des protections sociales et un musèlement des contre-pouvoirs démocratiques.
Elle constitue aussi un affaiblissement de la démocratie. En limitant l’usage des cotisations syndicales, le gouvernement cherche à dicter quelles batailles peuvent ou non être menées par les syndicats, réduisant ainsi la diversité et la vitalité du débat public. Lire la suite…
par Nicolas Harvey | 25 Sep 2025
À l’Université du Québec en Outaouais (UQO), une étudiante diabétique a subi un grave malaise pendant un examen. Heureusement, elle a pu recevoir rapidement l’aide des ambulanciers et se porte bien.
La rectrice explique sa décision
La rectrice, Murielle Laberge, souligne que l’événement aurait pu avoir de graves conséquences et a décidé de modifier les règles afin de permettre aux étudiants de sortir au besoin pour des raisons de santé. « Je préfère une tricherie à une mort », affirme-t-elle, rappelant que la sécurité des étudiants doit primer.
Le syndicat dépose un grief
Cette décision suscite toutefois l’opposition du Syndicat des chargés de cours de l’UQO. Sa présidente, Marie-Josée Bourget, craint que ces nouvelles règles facilitent la tricherie, notamment avec l’usage des téléphones intelligents. Le syndicat a d’ailleurs déposé un grief et propose plutôt que les étudiants ayant des besoins médicaux passent leurs examens dans un cadre adapté, via les services spécialisés de l’université. Écoutez le reportage…
par Nicolas Harvey | 25 Sep 2025
Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) s’inquiète que la directive favorise la tricherie et menace l’intégrité académique. Il condamne l’incident survenu il y a quelques semaines, mais souhaite trouver un «juste milieu».
«À l’UQO, on a beaucoup d’étudiants qui sont des parents, des adultes. Alors lorsqu’on donne un cours, on est tout à fait d’accord avec ça. Mais pour les examens, nous ne sommes pas d’accord du tout. On veut que tout le monde le fasse sans qu’il y ait possibilité de tricherie, lance la présidente, Marie-Josée Bourget. La nouvelle directive fait en sorte qu’il y en aura beaucoup.»
Une rencontre avec le vice-recteur à l’enseignement et à la réussite, Vincent Beauséjour, a été réclamée afin de «clarifier la situation et pour qu’il y ait des balises plus claires sur quand les personnes peuvent sortir», ajoute-t-elle. Lire la suite…
par Nicolas Harvey | 25 Sep 2025
L’Université du Québec en Outaouais (UQO) modifie ses règles afin de permettre aux étudiants de quitter une salle de classe ou un examen à tout moment, une mesure adoptée à la suite d’un incident survenu cet été.
Une étudiante diabétique avait perdu connaissance après s’être vu refuser la possibilité de sortir de classe.
L’événement a poussé la direction de l’établissement à agir rapidement.
Évidemment, on était préoccupé, question de s’assurer que les personnes étudiantes qui ont un malaise, qu’ils ont des besoins, que ce soit de la nourriture parce qu’ils sont diabétiques, hypoglycémiques, etc., on puisse respecter leurs besoins et répondre à leurs besoins. Murielle Laberge, rectrice de l’UQO
Celle-ci insiste sur l’importance d’adopter des règles claires pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise. Voir la vidéo…
par Nicolas Harvey | 21 Sep 2025
Il y aurait plus de 200 membres de ces réseaux criminels qui vivent actuellement au Québec, et dans 80 % des cas, ils exploitent des failles liées aux visas étudiants pour entrer sur le territoire. Ils choisissent généralement des universités en région, dont l’UQAC, mais aussi l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour finalement ne jamais fréquenter les établissements.
Selon IRCC, comme l’éducation est de compétence provinciale, la responsabilité de vérification de la présence en classe des étudiants étrangers relève des établissements. Une réponse effarante
, selon le député bloquiste de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe. Lire la suite…