À la fin des années 1990, un rapport sur les personnes chargées de cours fera quelques vagues en identifiant, notamment, des problématiques importantes dans la rémunération de ces enseignantes et enseignants universitaires. Toutefois ce rapport s’attarde aussi à la tâche des chargées et chargés de cours qu’il compare entre les universités, mais aussi avec celle des professeurs permanents. La suite est connue : prise de conscience (momentanée) du rôle, de la place et de la contribution, mais aussi du nombre de personnes chargées de cours et bien sûr un ajustement de la rémunération. Suivra aussi une volonté d’afficher, haut et fort, l’hétérogénéité de notre corps d’emploi. Il y a, bien entendu, des professionnels qui enseignent sporadiquement pendant des années et qui transmettent aux étudiantes et étudiants leur vaste et inestimable expérience « terrain ». Il y aussi les chargés.es d’enseignement, qui se consacrent à l’enseignement, mais il y a aussi des doctorants ou postdoctorants et autres « forfaitaires » dont la contribution est telle que les universités ne pourraient fonctionner sans eux. Enfin, il y a aussi des chargés.es de cours qui font de la recherche-création. Lire la suite…
Articles récents
- Comment accommoder les étudiantes et les étudiants en situation de handicap? 5 mai 2024
- Loi sur la laïcité : des enseignants de l’Outaouais en rogne contre le syndicat 5 mai 2024
- Déposez un projet d’intégration 24 avril 2024
- Le sage centenaire 24 avril 2024
- Fronde contre la réforme du mode de financement de la recherche 23 avril 2024