819 773-1692 accueil@sccc-uqo.ca
Les candidatures pour l’Assemblée générale du 6 octobre sont connues

Les candidatures pour l’Assemblée générale du 6 octobre sont connues

L’Assemblée générale du 6 octobre sera l’occasion de prendre des nouvelles de la négociation et de la mobilisation. De plus, les superviseures et les superviseurs de stage en sciences de l’éducation expliqueront à l’Assemblée les problèmes qu’ils ont vécus.

Par ailleurs, plusieurs postes seront en élection. Voici les candidatures reçues à la clôture des mises en candidatures.

ÉMI

  • Département :
  • Module (arts) : Rosaura Guzman Clunes
  • Module (lettres) : Annie Duplessis
  • Comité modulaire transitoire (arts) :
  • Comité modulaire transitoire (lettres) : Christian Lemay

Éducation

  • Département : Hassan Moutaharir (2nd choix)
  • Module (Saint-Jérôme) : Carole Paradis
  • Module (Gatineau) : Hassan Moutaharir (1er choix),

Informatique en ingénierie

  • Département : Mohammed Bougataya (2nd choix)
  • Module d’informatique (2 postes) : Jamal Abd-Ali, Mohammed Bougataya (3e choix)
  • Module d’ingénierie (2 postes) : Mohammed Bougataya (1er choix)

Psychologie et psychoéducation

  • Département : Frédérique Wion
  • Module de psychologie (2 postes)
  • Module de psychoéducation (Saint-Jérôme)
  • Module de psychoéducation (Gatineau)

Relations industrielles

  • Département : Daniel Langevin (1er choix), Diane Legault
  • Module (2 postes) : Daniel Langevin (2nd choix)

Sciences comptables

  • Département : Éric Lachance (1er choix)
  • Module (Saint-Jérôme) : Éric Lachance (2nd choix)
  • Module (Gatineau) : François Brouard

Administration

  • Département : Pascal Sergent (2nd choix)
  • Module (Saint-Jérôme)
  • Module (Gatineau) : Pascal Sergent (1er choix)

Sciences infirmières

  • Département : Gilles Coulombe (2nd choix)
  • Module (Saint-Jérôme) : Martine Tremblay
  • Module (Gatineau) : Gilles Coulombe (1er choix)

Sciences naturelles

  • Département : Pierre-Olivier Émond (2nd choix)
  • Module (2 postes) Pierre-Olivier Émond (1er choix)

Sciences sociales

  • Département : Caroline Gagnon (2nd choix)
  • Module (2 postes) : Caroline Gagnon (1er choix)

Travail social

  • Département : Caroline Gagnon
  • Module (Saint-Jérôme) : Carole Ouellette
  • Module (Gatineau) :

Comité de la culture d’excellence en enseignement (1 poste)

  • Carole Paradis

Comité de perfectionnement (2 postes)

  • Caroline Gagnon
  • Mohammed Bougataya

Comité sur l’intégrité dans les études et la prévention du plagiat (1 poste)

Comité d’orientation académique du site Web (1 poste)

  • Jonathan Gosselin

Comité permanent visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel (1 poste)

  • Pierre-Olivier Émond
  • Catherine Béland

Comité de travail sur la liberté académique (1 poste)

  • Mario Dion
  • Romain Vanhooren

Lettre de présentation de Romain Vanhooren

Je m’appelle Romain Vanhooren et je suis chargé de cours en éducation à l’UQO depuis 7 ans maintenant. J’ai décidé de soumettre ma candidature pour siéger sur le nouveau comité de travail concernant la liberté académique lancé par l’UQO. Voici les raisons qui expliquent ma motivation à faire partie de ce comité.

Comme plusieurs d’entre vous, j’ai été ébranlé par la situation vécue à l’Université d’Ottawa il y a maintenant 2 ans. J’ai surtout été choqué des débats qui s’en sont suivis et qui ont créé une grande anxiété chez plusieurs de nos collègues qui ont encore aujourd’hui peur que certains de leurs propos pourraient sortir médiatiquement et nuire à leur carrière. Le problème est loin d’être résolu. Parmi les problèmes vécus, certains départements tentent de limiter l’exercice des libertés universitaires des personnes chargées de cours en imposant des modifications aux plans de cours, aux lectures obligatoires, aux évaluations et aux modalités d’enseignement.

J’adhère totalement à la position syndicale qui a été prise par les membres et les 9 résolutions qui ont été prises. Sans entrer dans le détail de chacun d’entre-unes, je crois qu’il faut d’abord éclaircir le concept encore flou de libertés universitaires et ses multiples dimensions telles que la liberté d’opinion, la liberté disciplinaire, la liberté pédagogique, la liberté de recherche et de création, l’autonomie professionnelle et l’autonomie institutionnelle. Lorsque ces dimensions se recoupent ou entrent en contradiction, comment peut on s’assurer que l’autonomie professionnelle des chargées et chargés de cours puissent avoir préséance tout en tenant compte du respect et de la liberté des autres et notamment des étudiantes et les étudiants.

Je considère que l’université est un lieu privilégié pour tenir des échanges et des débats, et ce, même sur des sujets plus délicats. Les médias sociaux nous montrent qu’il est plus que jamais nécessaire de tenir débats civilisés peu importe le sujet et qu’aucune intimidation ou censure ne devrait être pratiquée.

Parler de liberté universitaire des personnes chargées de cours c’est automatique parler de précarité. Comment obtenir et exercer une pleine liberté universitaire lorsque le travailleur est précaire. J’appuie donc les 2 résolutions du SCCC-UQO qui considère que la stabilisation de l’emploi des personnes chargées de cours est une condition essentielle à l’exercice des libertés universitaires et que le SCCC-UQO doit dénoncer toutes formes de sanctions et de représailles contre des personnes chargées de cours en réponse à l’exercice de leurs libertés universitaires en autant que ces libertés aient été exercées de bonne foi et de manière raisonnable.

Enfin, je considère que la finalité de ce nouveau comité serait d’aboutir avec des changements à notre Convention collective du SCCC-UQO. En effet, bien qu’il existe une certaine protection aux libertés universitaires dans la loi et dans le contrat de travail, certaines libertés peuvent laisser place à une interprétation. Il faut donc que ce nouveau comité permette de mieux définir certains concepts afin d’avoir une Convention collective plus claire. J’appuierai également totalement une autre des recommandations du SCCC-UQO qui est que chaque université au Québec devrait adopter une politique spécifique sur les libertés universitaires.

Bien qu’exhaustif, ce résumé présente certaines des raisons qui me poussent à vouloir participer à ce comité. Je demeure disponible pour discuter avec chacun d’entre vous, et ce, toujours dans le respect.

Romain Vanhooren

Lettre de présentation de Catherine Béland

Bonjour, 

J’aimerais soumettre ma candidature au Comité permanent visant à prévenir et combattre les violences à caractères sexuels.

Étant impliquée dans le Comité de la condition féminine du SCCC-UQO depuis les débuts et également dans le Comité permanent depuis sa création, je souhaite poursuivre les travaux amorcés. Ayant fait partie d’abord du Comité consultatif, je représente les personnes chargées de cours, notamment du Campus de Saint-Jérôme au sein du Comité. 

Mon expérience auprès des victimes d’agression à caractère sexuel comme intervenante ainsi que mon expérience dans la prévention des agressions à caractère sexuel sont très utiles aux échanges et aux décisions prises au sein du Comité.

Catherine

Lettre de présentation de Martine Tremblay

Bonsoir,

Je suis chargée de cours à l’UQO au département des sciences infirmières au campus de St-Jérôme depuis 2015, je m’implique auprès du Syndicat depuis plus de cinq ans.

J’aimerais solliciter auprès de vous un deuxième mandat comme représentante au conseil de module en sciences infirmières.

Au cours des deux dernières années, j’ai appris à me familiariser avec mon rôle en tant que représentant et les processus associés aux activités du conseil de module. Or, j’ai développé un lien de confiance avec les autres membres et mon point de vue est écouté et respecté. À mon avis, il est important que la personne à ce poste soit présente et fasse respecter les procédures établies afin que les résultats des évaluations de la prestation et du contexte de l’enseignement soient analysés de façon respectueuse et confidentielle en lien avec les articles de notre convention collective. De plus, je crois que les recommandations à l’amélioration de la qualité de l’enseignement doivent être constructives et favoriser le développement pédagogique.

Faire partie du conseil de module est pour moi une façon d’influencer, de faire reconnaître et de faire rayonner la contribution des chargés(es) de cours aux activités pédagogiques du département des sciences infirmières. Les personnes du syndicat qui me connaissent et/ou qui m’ont déjà sollicitée sur un plan professionnel pourraient facilement témoigner de mon intérêt envers le collectif, de ma grande disponibilité et de ma capacité à répondre rapidement aux demandes.

Je souhaite maximiser l’expertise développée au cours du précédent mandat et continuer mon implication considérant ma grande disponibilité de temps et ma motivation à assurer la représentation des chargés(es) de cours au conseil de module des sciences infirmières. J’espère que vous m’en donnerez l’occasion.

En terminant, si vous m’accordez votre appui, je serais très honorée de pouvoir vous servir pour un autre mandat, sinon je souhaite beaucoup de succès à mes collègues qui auront cette chance de nous représenter dans ce comité.

Bonne soirée à toutes et à tous.

Martine Tremblay

Lettre de présentation d’Annie Duplessis

Chères et chers collègues,

Je souhaite poser ma candidature au poste de représentante des personnes chargées de cours à l’unité de gestion des études de premier cycle en arts, lettres et langues.

Chargée de cours à l’UQO depuis 2019, je donne des cours de rédaction, de traduction et d’outils informatiques pour langagiers aux étudiants et étudiantes du programme de traduction et rédaction. Je suis donc qualifiée pour vous représenter au conseil du module.

Au cours des deux dernières années, j’ai été représentante des personnes chargées de cours au module des lettres et au module du département du défunt Département des études langagières. De plus, je suis membre du comité de la Commission des études depuis janvier 2022.

Depuis mon entrée en poste comme chargée de cours et, surtout, depuis que je m’implique au sein des différents comités, j’ai pu constater que la place qu’on nous accorde, qu’on accorde à notre parole, est malheureusement trop souvent inversement proportionnelle à la place réelle que nous occupons au sein des programmes. Ce fut le cas au Département d’études langagières. Je continue de croire que la dissolution de ce département aurait pu être évitée si les personnes chargées de cours du département avaient été impliquées dès le début de la réflexion ayant mené à cette décision.

Je crains que la survie de notre programme ne soit menacée. Les inscriptions sont à la baisse. Que fait l’UQO pour promouvoir le programme et les cours de langue? Je crains que l’arrivée du programme de traduction et de rédaction et des cours de langue l’ÉMI ne fassent pas l’unanimité au sein du corps professoral. On ne saurait le leur reprocher. Pourquoi voudrait-il hériter de tâches supplémentaires pour un programme qui semble n’engendrer que des problèmes ? Je doute de la volonté réelle de la rectrice de maintenir le programme de traduction et de rédaction à l’UQO. Comment expliquer la décision, à l’automne 2021, d’offrir tous les cours de traduction en supervision aux étudiants de 2e année, étudiants qui avaient fait leur première année entièrement en non présentiel, sous prétexte qu’ils n’étaient que neuf étudiants? Nul doute que « l’expérience client » pour ces étudiants n’a pas été des plus mémorable.

Ainsi, si vous choisissez de me confier le mandat de vous représenter au sein de l’unité de gestion des études de premier cycle en arts, lettres et langues, je me donnerai comme mission de faire en sorte que notre parole soit non seulement entendue, mais également prise en compte lorsque des décisions qui nous concernent seront prises. Je souhaite travailler de concert avec les personnes responsables du programme de traduction et de rédaction et des cours de langues afin de mettre en place des stratégies pour la promotion et la survie de notre programme.

Je vous remercie de m’avoir lue et j’espère que vous m’accorderez votre confiance.

Annie Duplessis