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Sorties pendant un examen: l’UQO réagit après un incident préoccupant

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) s’inquiète que la directive favorise la tricherie et menace l’intégrité académique. Il condamne l’incident survenu il y a quelques semaines, mais souhaite trouver un «juste milieu».

«À l’UQO, on a beaucoup d’étudiants qui sont des parents, des adultes. Alors lorsqu’on donne un cours, on est tout à fait d’accord avec ça. Mais pour les examens, nous ne sommes pas d’accord du tout. On veut que tout le monde le fasse sans qu’il y ait possibilité de tricherie, lance la présidente, Marie-Josée Bourget. La nouvelle directive fait en sorte qu’il y en aura beaucoup.»

Une rencontre avec le vice-recteur à l’enseignement et à la réussite, Vincent Beauséjour, a été réclamée afin de «clarifier la situation et pour qu’il y ait des balises plus claires sur quand les personnes peuvent sortir», ajoute-t-elle. Lire la suite…

UQO | Sortir de classe en tout temps, une règle qui divise

L’Université du Québec en Outaouais (UQO) modifie ses règles afin de permettre aux étudiants de quitter une salle de classe ou un examen à tout moment, une mesure adoptée à la suite d’un incident survenu cet été.

Une étudiante diabétique avait perdu connaissance après s’être vu refuser la possibilité de sortir de classe.

L’événement a poussé la direction de l’établissement à agir rapidement.

Évidemment, on était préoccupé, question de s’assurer que les personnes étudiantes qui ont un malaise, qu’ils ont des besoins, que ce soit de la nourriture parce qu’ils sont diabétiques, hypoglycémiques, etc., on puisse respecter leurs besoins et répondre à leurs besoins. Murielle Laberge, rectrice de l’UQO

Celle-ci insiste sur l’importance d’adopter des règles claires pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise. Voir la vidéo…

Réseaux criminels internationaux : le Bloc demande plus de vigilance du fédéral

Il y aurait plus de 200 membres de ces réseaux criminels qui vivent actuellement au Québec, et dans 80 % des cas, ils exploitent des failles liées aux visas étudiants pour entrer sur le territoire. Ils choisissent généralement des universités en région, dont l’UQAC, mais aussi l’Université du Québec à Trois-Rivières, pour finalement ne jamais fréquenter les établissements.

Selon IRCC, comme l’éducation est de compétence provinciale, la responsabilité de vérification de la présence en classe des étudiants étrangers relève des établissements. Une réponse effarante, selon le député bloquiste de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe. Lire la suite…

La campagne de visibilité se poursuit

La campagne de visibilité se poursuit

Fort d’un mandat du Conseil syndical du SCCC-UQO, le Comité de mobilisation poursuit sa campagne de visibilité pour l’intégrité des études et l’autonomie professionnelle. Les chargées et les chargés de cours souhaitent avoir les moyens d’évaluer les apprentissages et de sanctionner les études. Ainsi, une campagne de publicité dans les abribus de Gatineau a débuté.

La direction de l’UQO doit comprendre que la qualité de l’enseignement ne peut se faire en attaquant notre autonomie professionnelle. N’oublions pas que les personnes chargées de cours sont des spécialistes de la pédagogie universitaire et sont les mieux placées pour lutter contre la fraude scolaire.

Une première rencontre de négociation

Une première rencontre de négociation

La première rencontre de négociation s’est tenue le vendredi 19 septembre. Le Doyen de la gestion académique (DGA) était présent pour présenter les membres du comité patronal ainsi que sa porte-parole, madame Marie-Flo Pelletier, conseillère en ressources humaines au réseau de l’Université du Québec. Marie-Charlène Ait-Yahia, conseillère en ressources humaines au Décanat de la gestion académique, et Jérôme Alessi, vice-doyen de la gestion académique, feront partie du Comité patronal.

Rappelons que le Comité syndical est composé de Marie-Josée Bourget, Luce Gilbert, Marc Aubé et Ghyslaine Lévesque, accompagnés de Sébastien Boisvert, conseiller à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (CSN).

La partie syndicale a insisté pour que la négociation soit courte. Nous avons également rappelé que plusieurs décisions unilatérales prises par l’UQO cette année pèseront sur le contexte de la négociation, à quoi s’ajoute l’incertitude politique actuelle.

La partie syndicale a également déposé l’entièreté du cahier de demandes syndicales à l’exception des demandes relatives au traitement salarial. L’UQO analysera ce document avant de déposer son propre cahier de demandes prévu pour la rencontre du vendredi 10 octobre.