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L’UQO dépose ses axes de négociation

L’UQO dépose ses axes de négociation

La deuxième séance de négociation s’est déroulée le 10 octobre et a permis à la partie patronale de présenter ses grands axes et d’expliquer de manière générale les orientations qu’elle souhaite explorer. La Partie syndicale demeure ouverte à discuter des préoccupations de l’employeur et de trouver des solutions aux problèmes soulevés.

Cela dit, certains éléments amenés soulèvent des inquiétudes. La Partie syndicale perçoit dans les axes de la partie patronale une certaine menace à la stabilisation de l’emploi. La précarité est déjà trop présente dans notre université! Nous attendons donc avec impatience les demandes précises de l’UQO!

Le Syndicat souhaite que la suite des échanges permette de dissiper ces craintes et de recentrer la discussion sur un objectif commun : assurer une plus grande stabilité d’emploi et une reconnaissance à la hauteur de la contribution essentielle des personnes chargées de cours à la vie académique de l’UQO. La prochaine rencontre, prévue le 31 octobre, permettra d’en savoir davantage, alors que la partie patronale déposera ses demandes précises.

En parallèle, le Comité de mobilisation est prêt à réagir si les demandes patronales étaient jugées inacceptables. 

Le SCCC-UQO rencontre le député André Fortin

Le SCCC-UQO rencontre le député André Fortin

Le 6 octobre dernier, Luce Gilbert, vice-présidente à la Convention collective, et Nicolas Harvey, vice-président aux communications, ont rencontré le député André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Enseignement supérieur, afin d’échanger sur la question de l’intégrité des études et de la valeur des diplômes.

La rencontre, qui s’est tenue à son bureau de circonscription d’Aylmer, s’est déroulée dans un climat d’écoute. Nous avons profité de cette occasion pour présenter trois enjeux qui, à l’UQO, compromettent selon nous la rigueur et la crédibilité du processus d’évaluation.

D’abord, le droit d’entrée et de sortie sans justificatif pendant les examens en salle fragilise la surveillance et ouvre la porte à des situations d’iniquité entre les étudiantes et étudiants.

Ensuite, le manque de consignes claires quant à l’obligation de maintenir la caméra allumée pendant les examens en ligne empêche toute vérification efficace du respect des consignes et de l’identité de la personne étudiante.

Enfin, l’impossibilité actuelle de tenir des examens en classe pour les cours offerts à distance prive le corps enseignant d’un outil essentiel pour assurer l’intégrité des évaluations.

Nous avons insisté sur le fait que ces mesures, bien qu’elles puissent sembler favorables à la flexibilité, posent des risques sérieux pour la valeur des diplômes universitaires et pour la confiance du public envers notre institution. M. Fortin s’est montré attentif à ces préoccupations.

D’autres rencontres politiques sont prévues prochainement.

Participez aux activités du SCCC-UQO sur la santé psychologique

Participez aux activités du SCCC-UQO sur la santé psychologique

La santé psychologique au travail est l’affaire de toutes et de tous. C’est pourquoi nous organisons deux activités dans le cadre de la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail. Ainsi, autour d’un verre ou d’un repas, nos deux agentes de relations de travail, Farida Djoudi et Ghyslaine Lévesques, animeront une discussion sur le sujet. Cette activité est entièrement gratuite! Toutefois, la réservation est obligatoire.

  • À Saint-Jérôme : le mardi 21 octobre de 11 h 30 à 12 h 30 au local JS115. Une boîte à lunch est offerte aux participantes et aux participants.
  • À Gatineau : le mercredi 22 octobre de 17 h à 19 h au Tonik. Deux consommations et des bouchées sont offertes aux participantes et aux participants.

Par ailleurs, ces événements seront l’occasion de lancer le slogan de la négociation de la Convention collective. Notre objet de mobilisation y sera également dévoilé et offert aux participantes et aux participants!

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Réforme du régime syndical : la FQPPU s’oppose à une attaque contre la démocratie et les droits collectifs

Le gouvernement du Québec envisage une réforme du régime syndical qui fragiliserait l’un des piliers de la vie démocratique : la capacité des syndicats à représenter efficacement leurs membres et à défendre le bien commun.
En rendant certaines cotisations syndicales facultatives, cette réforme créerait une brèche dans la formule Rand et remettrait en cause des décennies de luttes collectives. La FQPPU s’oppose fermement à ce projet, qui détourne l’attention des véritables enjeux de société pour cibler plutôt les contre-pouvoirs démocratiques. Fidèle à sa mission, la Fédération se joint aux voix du mouvement syndical québécois pour dénoncer cette attaque contre la démocratie et les droits collectifs.

Pourquoi cette réforme est problématique ?
La réforme du régime syndical proposée n’est pas une modernisation, mais un recul historique. En s’inspirant des politiques antisyndicales menées aux États-Unis, elle risque de reproduire leurs effets désastreux : une chute du taux de syndicalisation, un affaiblissement des protections sociales et un musèlement des contre-pouvoirs démocratiques.

Elle constitue aussi un affaiblissement de la démocratie. En limitant l’usage des cotisations syndicales, le gouvernement cherche à dicter quelles batailles peuvent ou non être menées par les syndicats, réduisant ainsi la diversité et la vitalité du débat public. Lire la suite…

UQO : une urgence médicale relance le débat sur les règles d’examen

À l’Université du Québec en Outaouais (UQO), une étudiante diabétique a subi un grave malaise pendant un examen. Heureusement, elle a pu recevoir rapidement l’aide des ambulanciers et se porte bien.

La rectrice explique sa décision

La rectrice, Murielle Laberge, souligne que l’événement aurait pu avoir de graves conséquences et a décidé de modifier les règles afin de permettre aux étudiants de sortir au besoin pour des raisons de santé. « Je préfère une tricherie à une mort », affirme-t-elle, rappelant que la sécurité des étudiants doit primer.

Le syndicat dépose un grief

Cette décision suscite toutefois l’opposition du Syndicat des chargés de cours de l’UQO. Sa présidente, Marie-Josée Bourget, craint que ces nouvelles règles facilitent la tricherie, notamment avec l’usage des téléphones intelligents. Le syndicat a d’ailleurs déposé un grief et propose plutôt que les étudiants ayant des besoins médicaux passent leurs examens dans un cadre adapté, via les services spécialisés de l’université. Écoutez le reportage…