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Des collèges privés avantagés face aux universités

Le Québec a décidé de resserrer l’accès aux certificats d’acceptation du Québec (CAQ) pour les étudiants étrangers. Cette réforme, présentée comme une réponse aux « abus » de certaines institutions où l’afflux d’étudiants internationaux a explosé, vise à mieux encadrer leur arrivée. Mais des collèges privés, pourtant au cœur de controverses, obtiennent des quotas de demandes de CAQ comparables, voire supérieurs, à ceux de grandes universités.

McGill, classée parmi les meilleures universités au monde, pourra soumettre 5000 demandes de CAQ cette année. Le Collège supérieur de Montréal ? 8966. Le Collège Ellis, cité pour le nombre élevé de demandes d’asile déposées par ses étudiants ? 7806. L’UQAM, avec ses 35 000 étudiants, n’obtient que 7674 demandes. Même constat du côté de l’Université de Montréal (46 000 étudiants), qui reçoit 8709 demandes. Dans les cégeps, l’écart est encore plus marqué : 189 demandes pour le cégep de Maisonneuve, 255 pour Ahuntsic, 452 pour Sherbrooke, 143 pour Matane…

Face à ces inégalités, la Fédération des cégeps s’indigne. Elle estime que le réseau public est pénalisé pour des dérives survenues « à l’extérieur du réseau public ». L’organisation craint aussi que ces restrictions compromettent l’accès aux études pour certains Québécois, particulièrement en région, où la présence d’étudiants étrangers est essentielle au maintien de plusieurs programmes. Lire la suite…

La ministre Déry est intervenue dans un autre cégep

En plus du collège Dawson, la ministre de l’Enseignement supérieur a ciblé des cours traitant de littérature palestinienne dans un autre cégep, a appris La Presse. Des pressions externes auraient également été exercées relativement au contenu d’au moins un autre cours du genre.

Un cours d’anglais offert l’automne dernier au cégep Vanier était dans le collimateur de la ministre Pascale Déry, qui a questionné la direction du cégep quant au sujet choisi pour ce cours.

Peu de temps avant son intervention, des représentants du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), une organisation de lobbying juive dont la ministre a été une administratrice de 2016 à 2022, avaient tenté d’intervenir dans le contenu du même cours, a appris La Presse en consultant des documents. Lire la suite…

Participez aux rencontres de prénégociation en présentiel à Saint-Jérôme!

Participez aux rencontres de prénégociation en présentiel à Saint-Jérôme!

Comme vous le savez, nous sommes à préparer la prochaine négociation. Ainsi, nous vous invitons à participer à une rencontre de discussion à Saint-Jérôme.

L’inscription 48 heures à l’avance est nécessaire pour planifier les repas.

La participation du plus grand nombre est importante pour bien planifier notre négociation et pour améliorer nos conditions de travail.

Ces activités sont organisées par les membres du Comité de négociation, composé de Marie-Josée Bourget, Marc Aubé, Ghyslaine Lévesque et Luce Gilbert.

L’UQAC anticipe une baisse de 80 % d’inscriptions d’étudiants étrangers l’automne prochain

L’Université du Québec à Chicoutimi, qui détient actuellement la plus forte proportion d’étudiants internationaux du réseau UQ, prévoit une chute radicale des inscriptions en provenance de l’étranger pour la rentrée scolaire 2025-2026.

En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, le recteur Ghislain Samson a indiqué qu’il y a une diminution marquée des demandes d’admission à l’international.

On a un tableau de bord qui nous donne de l’information en temps réel sur l’évolution du nombre d’étudiants. Nos indicateurs sont à l’effet que nous aurions techniquement 80 % d’étudiants internationaux en moins.

Cette année, 2500 étudiants sur 7000 proviennent de l’étranger, soit plus de 35 % des effectifs. 

Mais selon la direction, la mauvaise presse qui a été faite par le gouvernement fédéral et provincial a eu pour effet de repousser cette clientèle, qui ne semble pas au rendez-vous pour l’instant. Lire la suite…

L’Université Laval impose une lourde suspension à une prof

Une professeure de l’Université Laval, à Québec, écope d’une suspension de huit semaines sans salaire. Le syndicat associe la sanction à un déni de la «liberté universitaire», tandis que la direction reste muette. Des experts dénoncent une tendance «autoritaire» de plus en plus marquée à l’Université Laval.

À la fois l’université, la faculté et le syndicat de profs refusent de commenter.

Le 24 janvier dernier, le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL) a adopté à l’unanimité une résolution dont Le Soleil a obtenu copie.

«Les membres du conseil syndical dénoncent sans réserve la sanction disciplinaire imposée, le 13 décembre 2024, à la professeure», lit-on dans le document d’une page et demie. Lire la suite…