par Nicolas Harvey | 25 Avr 2023
Vivant de mon travail de chargée de cours depuis plus de 35 ans, j’enseigne le français langue maternelle et langue seconde à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et dans deux autres universités. Mon enseignement se fait tant pour des cours en présentiel qu’en non-présentiel (synchrone ou entièrement asynchrone avec des cours autoportants). De façon régulière, je parfais mes compétences en formation à distance (FAD) et m’implique au sein de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) au Comité FAD et à l’UQO au Comité institutionnel de la formation à distance (CIFAD).
Je suis aussi membre du Comité de la condition féminine de notre Syndicat et poursuis le travail d’amélioration des conditions des chargées de cours. Entre autres, le congé de maternité pour les femmes qui accouchent l’été les pénalisent. J’ai même demandé à notre Fédération que ce dossier soit traité avec le gouvernement. Pour l’instant, ce n’est pas l’UQO qui nous bloque, mais bien la Régime d’assurance maladie du Québec (RAMQ) qui ne reconnait pas nos horaires atypiques.
Dans mon travail de tous les jours et malgré mes années d’expérience, je suis toujours touchée par la non-reconnaissance de mon travail, des entraves à ma liberté académique ainsi que quelques critiques non constructives voire blessantes de certaines personnes de la communauté estudiantine. La précarité est toujours bien présente dans ma vie : Qu’est-ce que j’enseignerai au prochain trimestre? Combien de cours aurais-je? Le Département embauchera-t-il une nouvelle ressource? Ainsi, la réalité des personnes chargées de cours n’est pas théorique pour moi; je la vis au jour le jour.
À la présidence du SCCC-UQO depuis déjà 15 ans, je continue de vouloir que les droits des personnes chargées soient respectés, et c’est ce qui me pousse à solliciter un nouveau mandat. Les membres du Comité exécutif forment une équipe stable et compétente dont les forces de chacune et de chacun se complètent, et j’espère sincèrement que vous me laisserez la chance de continuer à y travailler pendant les deux prochaines années.
par Nicolas Harvey | 25 Avr 2023
Chères collègues,
Chers collègues,
Depuis janvier 2017, je suis vice-président aux communications du SCCC-UQO. Je suis engagé au SCCC-UQO car je crois en l’action collective et je déteste les inégalités et l’arbitraire. Je suis aussi attaché à plusieurs demandes syndicales, notamment la liberté académique, l’autonomie professionnelle ainsi que la reconnaissance de la recherche des personnes chargées de cours.
J’aimerais ainsi solliciter un nouveau mandat à la vice-présidence aux communications. Si je suis élu, je m’engage à poursuivre la publication régulière d’une infolettre et à moderniser le site Internet. J’espère aussi contribuer à faire du SCCC-UQO un acteur majeur dans la réflexion autour de l’université de demain, notamment sur la question du financement du réseau ainsi que sur le développement de l’intelligence artificielle.
L’énergie créée par le Comité de mobilisation durant la négociation était grande. J’aimerais ainsi rendre permanent ce comité. Il pourrait être d’une grande utilité pour défendre des enjeux, notamment celui de la liberté académique, tout en organisant des activités pour intégrer de nouveaux membres.
Notre syndicat est dynamique et uni. Nous devons tout mettre en œuvre pour maintenir la santé et la vitalité de notre organisation. C’est pourquoi je sollicite un nouveau mandat.
Solidairement!
Nicolas Harvey
Chargé de cours en sciences sociales
par Nicolas Harvey | 25 Avr 2023
Près du quart des places à la résidence en médecine à l’Université McGill sont occupées par des étudiants provenant de l’extérieur de la province, venus se former aux frais des contribuables québécois, alors que la grande majorité d’entre eux ne pratiqueront jamais au Québec. Il s’agit d’une «erreur» qui doit rapidement être corrigée, affirme un chercheur.
Selon des données du ministère de l’Enseignement supérieur, 303 étudiants canadiens provenant de l’extérieur de la province et 12 étudiants internationaux étaient inscrits à la résidence en médecine à l’Université McGill, en 2021-2022 (en équivalent temps plein).
Or en vertu des règles en vigueur, ces étudiants paient les mêmes droits de scolarité que leurs collègues québécois, soit environ 2800 $ par année.
Une véritable aubaine, puisque le coût moyen d’une formation en médecine au Canada est d’environ 15 000 $, selon Statistique Canada. La facture est d’ailleurs beaucoup plus élevée en Ontario, où un étudiant peut débourser jusqu’à 23 000 $ par année pour le même programme. Lire la suite…
par Nicolas Harvey | 24 Avr 2023
Pour la première fois de son histoire, l’Université McGill, qui regroupe quelque 40 000 étudiant.es, offre une micro MBA (maîtrise en administration des affaires) hors Montréal, en région, et plus précisément à Matane, au Riôtel.
Depuis mardi et jusqu’à demain après-midi avec la remise des attestations, 31 personnes de l’entreprise privée, du monde communautaire ou du secteur public suivent cette formation intensive en français adaptée à leurs besoins.
Éric Saine de l’Institut des cadres de l’Université McGill confirme que ce projet-pilote pourrait bien se répéter ici sous cette forme ou un autre, de même qu’ailleurs au Québec. « Nous sommes à l’écoute des besoins des communautés. » Lire la suite…
par Nicolas Harvey | 21 Avr 2023
Le 31 mars dernier, le conseil d’administration de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a entériné une résolution unanime de son comité de sélection recommandant au gouvernement du Québec la nomination de Stéphane Pallage au poste de recteur de l’université.
Dans une lettre ouverte qu’il avait fait paraître quelques jours plus tôt, M. Pallage vantait les mérites et l’énorme potentiel de cette institution académique dont le rôle est crucial pour la vitalité du français à Montréal et au Québec, tout en reconnaissant que « le sous-investissement de l’UQAM est un vrai problème depuis plus de deux décennies ». L’UQAM, ajoutait-il, doit « retrouver sa place dans le cœur du gouvernement […] et dans la métropole ».
Bien qu’il soit encore trop tôt pour juger de la candidature de M. Pallage au rectorat de l’UQAM, la CSN, la Fédération des professionnèles (FP–CSN) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), auxquelles sont respectivement affiliés le Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM (SPUQ–CSN) et le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM–CSN), partagent néanmoins ses préoccupations, d’une part, quant au sous-financement chronique dont souffre l’UQAM depuis des lustres et, d’autre part, quant à la nécessité pour cette institution phare de la Révolution tranquille de retrouver les moyens d’accomplir sa mission fondamentale et distincte, à savoir la démocratisation de l’accès à un enseignement supérieur public et francophone au Québec.
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