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Suis-je admissible au Régime de retraite des personnes chargées de cours?

Suis-je admissible au Régime de retraite des personnes chargées de cours?

Le Service des ressources humaines transmet un avis écrit à la fin de chaque année aux personnes chargées de cours admissibles au Régime de retraite des personnes chargées de cours de l’Université du Québec (RRCCUQ). Certaines conditions s’appliquent pour être admissible :

« Il faut avoir reçu, au cours de l’année précédente, des gains correspondants ou supérieurs à 25 % du maximum des gains admissibles (MGA) de la Régie des rentes du Québec. Ainsi, pour être admissible au 1er janvier 2023, vous devrez avoir reçu, au cours de l’année 2022, une rémunération égale ou supérieure à 16 225 $ (25 % du MGA) d’un ou de plusieurs établissements du réseau de l’Université du Québec, peu importe l’emploi occupé[1] ».

Les personnes chargées de cours qui cotisent déjà au RRCCUQ d’un établissement du réseau de l’Université du Québec ou à l’une ou l’autre des universités du Québec doivent absolument en informer la technicienne en administration du Services des ressources humaines et financières.

Pour plus de renseignements concernant le régime de retraite, veuillez communiquer avec la technicienne en administration du Service des ressources humaines.

819 595-3900, poste 3902

1 800 567-1283, poste 3902.

Vous pouvez également trouver de l’information détaillée sur le site du Régime de retraite des personnes chargées de cours du réseau de l’Université du Québec.

(Clauses 21.13 et 21.14)

[1] https://www.uquebec.ca/rrcc/files/File/sommaire_des_dispositions.pdf

La crise climatique et nos forêts : Y a-t-il urgence?

La crise climatique et nos forêts : Y a-t-il urgence?

Un événement scientifique et citoyen à l’UQO (local C0416) le samedi 30 septembre 2023

LA PÊCHE (Qc) – Le samedi 30 septembre prochain, les organismes citoyens Transition écologique La Pêche, Collectivités ZéN Outaouais et Action Climat Outaouais s’unissent pour proposer un événement scientifique et citoyen aux gens de l’Outaouais. Lors de cet événement, il sera possible d’entendre et d’échanger avec des chercheuses et des chercheurs de réputation internationale au sujet des impacts qu’ont les crises environnementales sur nos forêts, du rôle que jouent les forêts sur notre santé et des actions citoyennes qu’il est possible de prendre pour les protéger.

L’histoire de l’Outaouais et des communautés que ce territoire accueille depuis des millénaires est fortement marquée par ses forêts. Or, les crises environnementales auxquelles est confrontée l’humanité ont de sérieux impacts sur nos forêts ! Quels effets ont sur elles les bouleversements climatiques, les événements météo extrêmes et la chute de la biodiversité ? Comment les forêts nous aident-elles ? Comment fonctionnent-elles ? Et quels effets ont-elles sur notre santé ?

Le samedi 30 septembre, au pavillon Alexandre-Taché de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) – local C0416 –, de 9 h à 12 h 30, nous discuterons de ces importants enjeux avec des experts de réputation internationale dans un contexte convivial. L’événement sera gratuit et les participants auront l’occasion de profiter d’une magnifique exposition scientifique itinérante intitulée « Musée du bois et des forêts » avec des spécimens rares !

Quelques-uns de nos conférencier·ère·s :

·        Sergio Rossi, Ph. D., professeur en foresterie à l’UQAC

·        Roberto Sylvestro, doctorant en foresterie à l’UQAC

·        Guethvah Petit-Frère, M.D., directrice du Réseau d’action pour la santé durable du Québec (RASDQ)

·        Plusieurs militantes du groupe « Mères au front » de l’Outaouais

·        Morgane Dendoncker, Ph. D., post-doctorante à l’ISFORT-UQO 

L’événement sera animé parCharles-Antoine Bachand, professeur en fondements de l’éducation à l’UQO.

Transition écologique La Pêche (Coalition for a Green New Deal) est un groupe communautaire basé à La Pêche qui plaide en faveur d’une transition écologique rapide et juste à travers des activités d’éducation populaire et de revendication. Action Climat Outaouais est un groupe citoyen engagé dans la lutte contre les changements climatiques. Collectivités ZéN Outaouais soutient la réalisation d’une transition socioécologique en regroupant, éduquant et mobilisant les citoyens, organismes, municipalités et MRC de l’Outaouais à faire des choix justes et solidaires vers un avenir sobre en carbone et résilient face aux changements climatiques.

30 ans déjà! (partie 3)

30 ans déjà! (partie 3)

Yvan Perrier, chargé de cours en relations industrielles et membre du Comité de mobilisation du SCCC-UQO, nous propose une série de trois articles pour marquer le trentième anniversaire du Syndicat. Ceci est le troisième article.

« La politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde » -Paul Valéry

Tout n’est pas parfait en ce bas monde. Puisqu’il en est ainsi, nous devons continuer à revendiquer et à négocier nos conditions de travail et de rémunération. Nous devons aussi négocier notre place dans la structure décisionnelle et administrative de l’université. L’Université ne peut pas être uniquement une entreprise dont la gestion est concentrée en totalité dans les mains des seuls gestionnaires. C’est la collégialité entre les corps et les groupes qui la compose et la caractérise qui doit être au poste de commande dans les processus décisionnels.

Nous travaillons sans relâche depuis trente ans à définir notre place dans cette institution pour laquelle nous sommes une composante essentielle et structurelle fondamentale. Nous sommes maintenant autour de 70% de chargées et de chargés de cours à enseigner au premier cycle. De fait, à l’UQO, ce sont 69% des cours de premier cycle, 30% des cours de second cycle et 7% des cours de troisième cycle qui sont donnés par des personnes chargées de cours. En tout, ce sont 61% des cours crédités qui sont offerts par des personnes chargées de cours en 2020, selon les données recueillies par l’Université et transmises au Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO.

La place que nous occupons au sein de l’UQO révèle une chose très importante en ce qui a trait à la dépendance de note employeur à notre sujet. Les enseignant.e.s contractuels ne sont pas une solution temporaire à un problème à court terme. Nous sommes une donnée structurelle de la gestion universitaire. Plusieurs parmi nous n’ont pas choisi la précarité ou les contrats d’enseignement. C’est le seul choix qui nous reste comme statut d’emploi pour enseigner à l’université.

Les quatre dernières décennies de néolibéralisme ont accéléré la tendance économique à remplacer les emplois stables par des emplois précaires et les emplois permanents bien rémunérés par des emplois temporaires, à temps partiel, occasionnels ou contractuels. Il y en a plusieurs parmi celles et ceux qui détiennent des diplômes de troisième cycle qui se voyaient avec ce fameux doctorat en poche, acquis après tant d’années de labeur, au haut de l’affiche avec le titre de professeur accolé à leur nom. Le sous-financement des universités et la faible création de postes à temps plein a eu pour effet d’en refouler et d’en maintenir plusieurs au bas de la liste…. Au départ, nous étions et sommes tours en partie des salarié.e.s atypiques. Plusieurs parmi nous vivent toujours dans l’incertitude à long terme concernant leur emploi. Nous ne formons pas une catégorie de salarié.e.s homogène. Il y a parmi nous des chargé.e.s de cours en simple ou en double emploi. Il y en a qui ont des revenus de travail qui peuvent être faibles ou élevés. Notre catégorie d’emploi est contrastée.

La question suivante se pose : que serait l’Université sans nous?

Il y a encore beaucoup à faire pour améliorer nos conditions de travail et reconnaître notre contribution à notre institution. Ce sera individuellement et collectivement que nous serons, au cours de la prochaine décennie, à la rencontre des défis qui nous confrontent. Nous aurons à négocier notre place dans l’ensemble des lieux décisionnels de l’université. Ces nombreux lieux où se prennent des décisions qui ont un impact sur notre place et notre rôle dans la mission première de l’université. En cette période caractérisée par une forte inflation, nous aurons à défendre nos acquis et nous assurer de maintenir la valeur de notre prestation de travail à sa valeur monétaire correspondante.

Nous prenons l’engagement de faire en sorte que l’université dans laquelle nous œuvrons ne soit pas uniquement celle des gestionnaires et du corps professoral. Les chargé.e.s de cours sont une composante structurelle et incontournable au bon fonctionnement de l’institution, l’UQO aura à mettre en place les changements requis pour notre pleine reconnaissance en toute justice et en toute équité avec les autres groupes présents dans l’institution.

Notre route est celle qui au départ était caractérisée par l’exclusion, au cours des trente dernières années notre lutte a été celle visant notre reconnaissance et l’amorce de notre pleine intégration…. Nous sommes une force collective qui est parvenue à faire reculer les frontières de l’exclusion et nous avons obtenu un début de reconnaissance à notre véritable intégration institutionnelle. Nos luttes ont permis, à coup sûr, l’amélioration de nos conditions de travail et de notre lien d’emploi. Reste maintenant à régler les autres problèmes par la voie de la négociation et des divers moyens à notre disposition…

Yvan Perrier, chargé de cours en relations industrielles

Les photos de notre anniversaire sont disponibles

Les photos de notre anniversaire sont disponibles

Le trentième anniversaire du SCCC-UQO a eu lieu le 22 septembre à la Cabane en bois rond à Gatineau. Le Syndicat tient à remercier toutes les personnes présentes, notamment Martin Robert qui a pris les photos.

Les personnes qui n’ont pas pu être présentes peuvent se rattraper. En effet, notre fête de Saint-Jérôme se déroulera le 20 octobre prochain et il reste quelques places disponibles!

Intelligence artificielle dans les universités : des besoins pressants

l y a un an à peine, l’intelligence artificielle (IA) était un sujet de débat plutôt théorique. « La rentrée 2023 marque un tournant », décrit Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et enseignante en littérature au Collège Jean-de-Brébeuf, alors que ChatGPT est bien entré dans les classes. D’autres formes d’IA génératives sont accessibles au grand public, comme QuillBot (rédaction et correction de textes), DeepL (traduction), ou UPDF (résumé de PDF).

Martine Peters, professeure en sciences de l’éducation à l’Université du Québec en Outaouais, a mené un sondage auprès de 900 étudiant.e.s. « Déjà 22 % disaient utiliser ChatGPT (parfois, souvent ou toujours) pour faire leurs travaux. Et ça, c’était en février », souligne-t-elle. Un constat inquiétant, comme ni les professeur.e.s ni les universités ne sont prêts à y faire face. À l’heure actuelle, tenter de bannir ces outils serait futile; de quoi donc ont donc besoin professeur.e.s et étudiant.e.s pour s’assurer d’une utilisation éthique? Lire la suite…