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Pour une recherche ouverte et innovante – Investissons dans le potentiel des chargées et chargés de cours

Au Québec, nous aimons dire que notre avenir passe par le savoir. Nous croyons en une université ouverte, dynamique, capable de répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux qui façonnent notre époque. Pourtant, un paradoxe persiste : alors que les chargés de cours représentent la majorité du personnel enseignant universitaire – près de 15 000 personnes –, leur contribution à la recherche demeure largement sous-exploitée. Ce gaspillage de talents n’est pas seulement injuste : il prive notre société d’un formidable levier d’innovation.

Ces enseignants contractuels ne sont pas de simples « remplaçants ». Elles et ils sont hautement qualifiés : entre 20 % et 33 % détiennent un doctorat, plusieurs ont complété un postdoctorat, et bon nombre consacrent leurs carrières à l’université. Leur expertise, souvent nourrie par une double expérience – académique et professionnelle – constitue un atout unique pour rapprocher la recherche des réalités sociales et économiques du Québec. Lire la lettre ouverte cosignée par Marie-Josée Bourget…

Assemblée générale : Les candidatures sont connues

Assemblée générale : Les candidatures sont connues

La prochaine Assemblée générale du SCCC-UQO se tiendra le mercredi 26 novembre. Plusieurs postes seront en jeu. Les candidates et les candidats avaient jusqu’au vendredi 21 novembre à 16 h pour faire acte de candidature. Voici les candidatures reçues :

Commission des études (deux postes)

  • Pascal Sergent
  • Carole Paradis

Sous-Commission de la formation des maîtres (deux postes)

  • Hassan Moutaharir
  • Dominique Langlais

Comité d’orientation académique du site Web (un poste)

  • Jamal Abd-Ali

Comité de la culture d’excellence en enseignement (un poste)

  • Carole Paradis

CPPVACS (deux postes)

  • Alexandra Lachapelle-Ouellette
  • Catherine Béland

Comité ÉDI (un poste)

  • Pauline Deschâtelets

Comité de la liberté académique (deux postes et un substitut)

  • Dominique Langlais
  • Ivaylo Kraychev
  • Nicolas Harvey (substitut)

Comité santé, sécurité et prévention (1 poste)

  • Luce Gilbert
Le SCCC-UQO appuie les stagiaires en grève

Le SCCC-UQO appuie les stagiaires en grève

Fort d’un mandat de son Assemblée générale, le SCCC-UQO appuie le mouvement pour la rémunération des stages. Nous considérons que tout travail doit être rémunéré. C’est aussi un combat féministe! En effet, la majorité des stages non rémunérés sont dans des domaines traditionnellement féminins. Les stagiaires ne demandent pas que la rémunération. Être salarié est aussi une revendication afin d’obtenir les même droits et les mêmes protections que toutes les travailleuses et que tous les travailleurs.

En plus d’être à leurs côtés pendant les manifestations, le SCCC-UQO leur a offert café et chocolat chaud. De plus, nous les avons appuyer en contribuant à la confection d’objets de visibilité, notamment avec notre presse à macarons.

Ce mouvement devrait prendre de l’ampleur au trimestre d’hiver 2026. Nous répondrons encore présent si on nous demande notre appui! Solidarité!

Aucune personne chargée de cours n’est impliquée dans l’affaire de l’étudiante diabétique

Aucune personne chargée de cours n’est impliquée dans l’affaire de l’étudiante diabétique

En entrevue au 104.7, radio Cogeco de l’Outaouais, la rectrice de l’UQO affirmait le 24 septembre dernier que c’est une personne chargée de cours qui aurait empêché l’étudiante diabétique de sortir de la classe pour manger.

Or, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) n’a jamais reçu de convocation pour enquête disciplinaire d’un de ses membres. Pourtant, selon la Convention collective, le Syndicat doit être mis en copie des convocations disciplinaires.

Le SCCC-UQO a même dû faire une demande d’accès à l’information pour tenter de connaître les détails de l’événement, demande qui a été rejetée par l’UQO.

Nous avons toutefois appris récemment qu’aucune personne chargée de cours n’était impliquée dans cette histoire. C’est plutôt une professeure de l’UQO qui serait impliquée. Comme ce n’est pas une de nos membres, nous ne pouvons pas obtenir de détails sur les supposés événements.

Nous tenions donc à rectifier les faits.

«La manne» des étudiants internationaux, en Ontario comme au Québec

À l’échelle du pays, le Québec se démarque en matière d’accessibilité aux études supérieures. Mais pour combien de temps encore ? Troisième et dernier article d’une série sur l’évolution des droits de scolarité dans la province et ailleurs au pays.

Au Québec comme en Ontario, les droits de scolarité imposés aux étudiants internationaux poursuivant des études universitaires de premier cycle ont bondi de 80 % en 10 ans, a constaté Le Devoir. Une situation qui fait écho aux défis financiers majeurs que rencontrent les universités dans ces deux provinces, selon des experts.

Aux prises avec des défis financiers croissants, les universités ontariennes n’ont pas hésité à augmenter de façon importante les droits de scolarité qu’elles imposent aux étudiants internationaux, qui sont exempts du gel de ces droits en vigueur depuis 2019 dans cette province. Résultat : alors que les frais imposés aux étudiants canadiens de premier cycle en Ontario ont augmenté de 14 % depuis 2015, ils ont grimpé de 80 % pour les étudiants internationaux au même niveau d’études, montrent des données de Statistique Canada. Lire la suite…