Le gouvernement du Québec envisage une réforme du régime syndical qui fragiliserait l’un des piliers de la vie démocratique : la capacité des syndicats à représenter efficacement leurs membres et à défendre le bien commun.
En rendant certaines cotisations syndicales facultatives, cette réforme créerait une brèche dans la formule Rand et remettrait en cause des décennies de luttes collectives. La FQPPU s’oppose fermement à ce projet, qui détourne l’attention des véritables enjeux de société pour cibler plutôt les contre-pouvoirs démocratiques. Fidèle à sa mission, la Fédération se joint aux voix du mouvement syndical québécois pour dénoncer cette attaque contre la démocratie et les droits collectifs.
Pourquoi cette réforme est problématique ?
La réforme du régime syndical proposée n’est pas une modernisation, mais un recul historique. En s’inspirant des politiques antisyndicales menées aux États-Unis, elle risque de reproduire leurs effets désastreux : une chute du taux de syndicalisation, un affaiblissement des protections sociales et un musèlement des contre-pouvoirs démocratiques.
Elle constitue aussi un affaiblissement de la démocratie. En limitant l’usage des cotisations syndicales, le gouvernement cherche à dicter quelles batailles peuvent ou non être menées par les syndicats, réduisant ainsi la diversité et la vitalité du débat public. Lire la suite…