Les campus universitaires ont toujours été le terreau de la pensée critique, du débat ouvert et de l’épanouissement intellectuel.
Ce sont, de par leur nature, des espaces où les idées s’affrontent, où les perspectives s’élargissent et où les principes fondamentaux de la démocratie, de la liberté d’expression et des espaces sûrs pour le dialogue s’épanouissent. Pourtant, au cours des dernières années, une tendance troublante est apparue : les universités du Canada, en particulier celles du Québec, étouffent les débats et compromettent les idéaux mêmes qu’elles défendaient autrefois.
Une tendance troublante est apparue à l’Université Concordia, où des pressions politiques ont conduit à l’annulation de plusieurs évènements, chacun visant à mettre en lumière des questions mondiales cruciales.
L’annulation la plus récente concernait un évènement organisé par le South Asian Diaspora Action Collective (SADAC), qui visait à examiner de manière critique l’Hindutva, une idéologie politique liée à la violence sectaire et à l’oppression des minorités en Inde. Cette idéologie est largement documentée par Amnistie internationale, Human Rights Watch1 et d’autres organisations de défense des droits de la personne. Lire la suite…