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Des élèves qui clavardent avec Socrate dans un cours de philo. Des logiciels qui analysent les productions écrites pour fournir aux élèves un diagnostic de leurs fautes. Des lectures composées sur mesure pour des élèves en difficulté. Des concepts de niveau universitaire vulgarisés pour des enfants du secondaire. On a beaucoup parlé des dangers de l’intelligence artificielle en éducation, mais peu de ses possibles bienfaits. Qu’on le veuille ou non, elle s’apprête à investir les classes. Révolution pour les uns, catastrophe pour les autres, l’électrochoc est garanti.

Pendant les vacances des Fêtes, Jonathan Laberge, qui enseigne l’anglais au secondaire, a commencé à pitonner sur ChatGPT. « Je lisais des affaires, c’était juste du négatif. Je me suis dit : “Il y a sûrement quelque chose à faire avec ça !” Alors je me suis demandé : “Mais qu’est-ce que ChatGPT pourrait faire pour moi ?” »

Jonathan Laberge a d’abord demandé au robot conversationnel d’OpenAI de lui rédiger un plan de cours à partir de thèmes qu’il lui a fournis. En quelques secondes, tout était là. Puis, il a demandé au robot de lui proposer des questions de discussion sur la série Alice in Borderland, dont les élèves avaient regardé un premier épisode. Lire la suite…