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Au cours de la dernière semaine, les journaux nous ont appris, d’une part, que des apprentis sorciers ont cru judicieux de créer une intelligence artificielle capable de rédiger des travaux scolaires à la place des étudiants. D’autre part, on a appris que ces mêmes jeunes, pandémie aidant, sont désormais incapables de maîtriser la langue, voire de développer une autonomie élémentaire.

Certains, en effet, n’arriveraient pas à trouver la cafétéria ou la librairie, même après plusieurs semaines. D’autres magasinent sur Amazon pendant leurs cours ou peinent à comprendre qu’on ne se rend pas à l’école en pyjama. D’un côté, donc, on nous vante des machines de plus en plus autonomes, pendant que les étudiants le deviennent de moins en moins. N’est-ce pas le signe qu’on tente de nous imposer quelque chose d’assez grave ?

Certes, quelques illuminés de la technopédagogie proposent d’intégrer au plus vite ChatGPT dans les classes. Mais la plupart des professeurs que je connais sont actuellement très préoccupés et s’affairent à réviser leurs modalités d’évaluation pour tenter de contrer les risques de tricherie ou de plagiat. Ce n’est cependant pas la chose la plus préoccupante. Un étudiant dont le travail a été rédigé par une machine n’a pas compris, au sens d’intériorisé, la matière, mais a plutôt demandé à une machine de se substituer à lui. Lire la suite…