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Candidate au Comité de discipline

Candidate au Comité de la condition féminine

Bonjour,

Je vous mentionne mon intérêt pour le comité de discipline et pour le comité de la condition féminine.

Voici ce qui me positionne pour déposer ma candidature au comité de discipline :

  • Je suis chargée de cours à l’UQO depuis 2015 au département des sciences infirmières;
  • J’ai été membre au comité de discipline de l’OIIQ (Ordre des infirmiers et infirmières du Québec) lors duquel j’ai participé aux prises de décision pour les situations disciplinaires déposées;
  • Au cours de ma carrière, j’ai assumé le rôle de gestionnaire des services de santé dans le réseau de la santé. J’ai eu à intervenir auprès de plusieurs employés et divers professionnels de la santé. J’ai géré des situations disciplinaires avec doigté et en partenariat avec la personne ciblée, les représentants syndicaux, les familles concernées, le personnel du département des ressources humaines ainsi que les ordres professionnels.
  • J’enseigne le cours gestion des services de santé dans lequel les étapes et les éléments d’une intervention pertinente, saine et constructive des situations disciplinaires sont expliqués. Le tout est analysé avec une vision d’amélioration des services, d’apprentissage pour l’organisation et ses membres, d’accompagnement et de développement pour les personnes ciblées par l’intervention disciplinaire.
  •  Je veux assurer un processus juste et équitable pour nos membres devant se présenter devant ce comité.

Or, je crois être en mesure de transférer mon expertise dans un contexte d’enseignement sans aucune difficulté.

Voici ce qui explique mon intérêt à déposer ma candidature au comité de la condition féminine :

  • Je suis une femme qui a du vécu car j’ai 56 ans;
  • J’ai un vécu d’étudiante au baccalauréat et d’étudiante – mère monoparentale à la maîtrise. En effet, j’ai assumé des responsabilités familiales seule tout en étant étudiante de deuxième cycle;
  • J’ai travaillé 35 ans dans un monde féminin à 90% (soins infirmiers) dont le type de gestion était patriarcal;
  • J’ai constaté que le corps de la femme était parfois instrumentalisé;
  • J’ai assumé le rôle de gestionnaire et j’ai composé avec une hiérarchie masculine à 95% (DG, directeurs, chefs de département, etc.).
  • J’enseigne à des cohortes majoritairement féminines (80% de mes étudiantes sont des femmes) dont plusieurs étudiantes sont d’origine ethnique variée;
  •  J’aimerais accompagner mon organisation à développer des stratégies afin que les femmes puissent être encouragées à développer leur talent, leur leadership et leur autonomie.

Je m’engage à être très active dans ce comité au nom de toutes les femmes peu importe l’origine.

Martine Tremblay