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Avec les cours en non-présentiel, les chargées et chargés de cours doivent faire face à une affluence élevée de courriels de la part de leurs étudiantes et de leurs étudiants. Cette situation inédite amène énormément d’anxiété dans la communauté universitaire. Le SCCC-UQO aimerait donner quelques conseils à ses membres sur la grande affluence des communications avec les étudiantes et les étudiants. 

Nous conseillons d’abord de donner des informations claires sur les délais de réponse aux courriels. Le temps de réponse aux courriels n’est pas mentionné dans la Convention collective. Toutefois, nous considérons qu’un délai de deux jours ouvrables est raisonnable. En aucun cas, on attend de vous une réponse instantanée. Nous vous conseillons d’indiquer ces règles clairement sur Moodle et dans votre plan de cours. 

De plus, le SCCC-UQO ne recommande jamais à ses membres de transmettre à leurs groupes leur numéro de téléphone personnel. En temps de pandémie, nous déconseillons cette pratique. Elle risque d’empiéter sur la vie privée. Les personnes chargées de cours pourraient conséquemment être débordées par un nombre élevé d’appels. 

Nous conseillons plutôt de prendre rendez-vous avec les étudiantes et les étudiants. Une rencontre Zoom pourrait être organisée. Rien ne vous empêche d’ajouter une période de questions au début des cours en vidéoconférence ou d’ajouter une période de disponibilités sans rendez-vous à l’approche d’une évaluation.

Certains membres utilisent le forum de discussion sur Moodle. Ainsi, vos réponses peuvent profiter à toutes et à tous. Si vous avez de la difficulté à insérer les forums, vous pouvez suivre une formation ou demander de l’aide technopédagogique.

Bref, vous avez le droit de vivre pleinement votre vie personnelle et familiale en dehors de vos heures de travail. C’est même une nécessité afin de préserver votre santé psychologique. L’important est d’en informer clairement les étudiantes et les étudiants!

Enfin, le Syndicat est conscient que la tâche de ses membres a été alourdie avec la pandémie. C’est avec une grande déception que nous constatons que l’Université refuse de reconnaître cette surcharge de travail. Le SCCC-UQO et la FNEEQ/CSN exerceront des pressions sur le gouvernement du Québec afin que ces heures supplémentaires soient rémunérées.