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Le 13 mars dernier, lorsque la pandémie a forcé tous les établissements universitaires à suspendre leurs activités en présentiel, nous, chargées et chargés de cours, enseignantes et enseignants contractuels, tutrices et tuteurs des universités québécoises, avons réussi à nous adapter rapidement pour permettre la poursuite des cours. Un travail colossal a été réalisé pour que les sessions d’hiver et d’été se déroulent au mieux : apprentissage des outils technologiques, adaptation des cours sur le mode non présentiel, création de nouveaux matériels pédagogiques, suivi personnalisé auprès des étudiants, et bien plus. Et il en sera de même à l’automne. Cependant, en réponse à ce professionnalisme et à cette disponibilité, les universités doivent aussi faire preuve d’une pareille ouverture et de responsabilité.

La pandémie n’a fait qu’ajouter aux inégalités socioéconomiques, et la précarité institutionnalisée que nous subissons en tant que chargés de cours en est un exemple. En effet, sans tenir compte de notre rôle incontournable dans la formation de milliers d’étudiants, des directions d’université nous privent de travail en réduisant l’offre de cours. Certaines vont même jusqu’à augmenter considérablement, jusqu’au triple et davantage, la taille des groupes en faisant fi de la nécessité d’un climat favorable à l’apprentissage et au mépris de la qualité de l’enseignement. Dans ces conditions, les étudiants seront, au côté des chargés de cours, les grands perdants de cette gestion à courte vue. Lire la suite de la lettre ouverte cosignée par Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO, et publiée dans le Devoir.