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Ce printemps, dans un contexte de crise qui a frappé durement toute la population, les enseignant‑es ont dû adapter leur enseignement aux mesures de distanciation physique exigées par la lutte à la pandémie de la COVID-19. Dans l’urgence, nous avons assumé énormément d’heures de travail non rémunérées pour l’adaptation et l’encadrement de cours en mode non présentiel pour assurer la réussite des élèves. Dans un contexte où la crise risque d’affecter nos vies et nos conditions de travail pour la prochaine année, il devient impératif de défendre nos droits et de faire comprendre au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) autant qu’aux directions d’établissement que l’enseignement en temps de pandémie prend énormément de temps, autant pour sa conception que pour son encadrement.

Depuis le début de la pandémie, les communications contradictoires du MEES ont engendré beaucoup de confusion et de stress. Au primaire, le retour en classe s’est effectué à géométrie variable, les élèves de la région du Grand Montréal demeurant confinés à la maison. Au secondaire, le retour à l’école cet automne suscite toujours des questionnements. La situation sanitaire n’étant pas sous contrôle, le retour d’une partie des élèves en classe, avec de nombreuses mesures sanitaires et de distanciation physique difficiles à mettre en œuvre, constitue un défi majeur auquel s’ajoute le soutien à distance des élèves à la maison. En enseignement supérieur, malgré une ouverture récente du gouvernement à la présence physique sur les campus à l’automne, le principal défi demeure l’adaptation des cours à l’enseignement en mode non présentiel. Lire la suite…