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Tandis que les commissions scolaires des Laurentides et de l’Outaouais fermaient leurs portes pendant la tempête du 27 février, l’UQO faisait cavalier seul en laissant ces établissements ouverts. À Saint-Jérôme, une décision a été prise tardivement pour suspendre les cours à partir de 15 h 45. Des membres nous ont raconté être allés inutilement à Saint-Jérôme, car ils avaient pris la route avant l’annonce pour s’assurer d’arriver à temps malgré la tempête.

Plus tard, le Vice-rectorat à l’enseignement, la recherche et à la création (VRERC) appelait les personnes chargées de cours à user de jugement pour accommoder les étudiantes et les étudiants qui n’ont pas pu se rendre à leur examen. Nous pourrions répondre au VRERC que c’est l’UQO qui devrait user de jugement pour ne pas engendrer une telle situation, de surcroît en pleine semaine d’examens de mi-session.

D’ailleurs, nous pouvons nous questionner sur la chaîne de commandement de l’UQO. Pourquoi est-ce au Vice-rectorat à l’administration et aux ressources de prendre une telle décision? Cette décision a des répercussions sur la mission pédagogique. C’est le corps enseignant qui subira les répercussions et le mécontentement (légitime) des étudiantes et des étudiants.

Nous aimerions rappeler que plusieurs personnes chargées de cours font la navette entre Montréal, Gatineau et Saint-Jérôme. L’UQO nous a rappelé d’être prudents lors de nos déplacements. Est-ce prudent d’emprunter l’Autoroute 50 pendant une tempête hivernale?

De plus, plusieurs membres de la communauté universitaire ont des enfants en bas âge. Que faire lorsque les écoles et les services de garde sont fermés?