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Aujourd’hui, les 700 personnes chargées de cours de l’UQO se partagent quatorze (14) bureaux. Normalement, ces lieux devraient servir à la préparation des cours, à la correction des examens et, surtout, aux rencontres avec les étudiantes et les étudiants. Nous avons consulté nos membres sur cette question.

Il est encore temps de participer à la consultation!

Plusieurs membres se sont plaints du manque d’espace. Parfois, trois personnes chargées de cours sont présentes en même temps dans un bureau exigu et reçoivent des étudiantes ou des étudiants. La conséquence première peut être une image non professionnelle et une difficulté de bien saisir la discussion lorsqu’il y a cacophonie.

Des problèmes plus sérieux surviennent lorsque des informations personnelles sont discutées, notamment les notes obtenues. Parfois, des discussions peuvent concerner les accommodements, les questions de maladie et de handicap ainsi que des problèmes liés à la santé mentale. Comment peut-on discuter de ces thèmes lorsqu’il y a d’autres personnes dans la même salle? Certains membres nous ont même confié rencontrer leurs étudiantes et leurs étudiants dans la cafétéria afin d’avoir plus d’intimité!

L’équipement informatique désuet, des fauteuils inconfortables et une propreté douteuse ont aussi été rapportés. Tous ces problèmes nous ont été signalés sur tous les campus. Cependant, c’est à Saint-Jérôme que le problème est le plus dénoncé. Malgré que le tiers des personnes chargées de cours y enseignent, l’UQO a pris la décision de couper la moitié des locaux de personnes chargées de cours, passant de quatre à deux. Dans les Laurentides, en moyenne, il y a plus de cent personnes chargées de cours par bureau!

Formulaire d’impôts

Malgré cette situation, qui fait en sorte qu’il est impossible de faire l’ensemble des tâches liées aux cours dans les locaux de l’Université, l’UQO refuse d’inscrire « oui » à la question 10 du formulaire d’impôts T-2200. Cette décision empêche les personnes chargées de cours de déduire une partie de leurs frais de bureau à domicile. Ce sont des centaines de dollars que perdent chaque année nos membres. Le Décanat de la gestion académique prétend qu’elle a la même pratique que dans le réseau de l’Université du Québec. C’est pourtant faux. Nous avons la preuve que nos collègues de l’UQAM, constituante du Réseau, obtiennent ce formulaire, tout comme nos collègues de l’Université de Montréal et de l’Université d’Ottawa.

Cette décision de l’Employeur est incompréhensible. Nous n’arrivons pas à comprendre l’entêtement de l’UQO, qui entraîne une iniquité fiscale importante.