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Le 4 février se tenait le Conseil syndical du SCCC-UQO. Pour l’occasion, les membres devaient se prononcer sur une subvention à accorder au Congrès de l’Acfas, qui se déroulera à l’UQO du 27 au 31 mai. Cette demande s’est faite dans un contexte de relations de travail difficiles, où l’UQO persiste à ne pas reconnaître la contribution des personnes chargées de cours à la recherche et à la création. Les relations entre le Décanat de la recherche et le SCCC-UQO sont inexistantes, aucune personne chargée de cours ne siège au Comité de la recherche de l’UQO et, lors de la formation du Comité organisateur de l’Acfas, on a oublié l’existence des personnes chargées de cours.

Les membres du Conseil syndical ont ainsi rejeté la demande de subvention. « Nous avons de plus en plus de membres docteures ou doctorantes. C’est même rendu la condition pour enseigner certains cours. L’UQO tire profit de leur expertise sans reconnaître leur contribution », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. Cette non-reconnaissance a atteint un sommet lorsque l’UQO a refusé à une chargée de cours la certification éthique de son projet de recherche.

Les membres du Conseil syndical ont donc refusé la subvention à l’Acfas. Ils ont plutôt redistribué le montant à deux syndicat en grève, celui des tutrices et tuteurs de la TÉLUQ et celui des travailleuses et travailleurs de Merinov. Ces deux syndicats, l’un dans le domaine de l’enseignement supérieur et l’autre dans le domaine de la recherche appliquée à la pêcherie, vivent des situations complexes et nos membres ont voulu leur démontrer toute notre solidarité », a conclu Marie-Josée Bourget.