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Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) a déposé un mémoire sur la lutte contre les violences sexuelles le 15 août 2018. Le Comité permanent visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel de l’UQO a le rôle d’élaborer une politique en conformité avec la loi 151.

Selon le Syndicat, l’UQO doit mettre en place des formations auprès du corps enseignant afin qu’il puisse réagir adéquatement lorsqu’il observe des cas de violences sexuelles. « Aujourd’hui, les personnes chargées de cours sont mal outillés afin de réagir lorsqu’elles observent des cas de violences sexuelles », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. De plus, selon elle,  l’UQO devrait mettre en place des outils pour soutenir les victimes ainsi que pour favoriser la dénonciation.

Par ailleurs, le SCCC-UQO considère que les relations amoureuses, intimes ou sexuelles ne peuvent être pleinement consenties lorsqu’il y a un lien d’autorité entre les deux personnes. « En plus de la difficulté d’évaluer le consentement, ces relations remettent en question l’intégrité des notes et du cheminement professionnel. L’université est un milieu extrêmement hiérarchisé, et les personnes chargées de cours peuvent parfois détenir l’autorité, parfois être dans une position de vulnérabilité », a soutenu Marie-Josée Bourget.

Le SCCC-UQO considère que de telles relations doivent faire l’objet d’une déclaration obligatoire de la personne détenant l’autorité. De plus, l’UQO doit mettre immédiatement fin au lien d’autorité entre ces deux personnes en s’assurant que la personne la plus vulnérable ne subisse un préjudice.

Le SCCC-UQO compte près de 700 membres à Gatineau et à Saint-Jérôme. Il est affilié à la FNEEQ-CSN. Le mémoire déposé par le SCCC-UQO peut être consulté sur son site Internet.

Consultez le mémoire