
Le 6 octobre dernier, Luce Gilbert, vice-présidente à la Convention collective, et Nicolas Harvey, vice-président aux communications, ont rencontré le député André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Enseignement supérieur, afin d’échanger sur la question de l’intégrité des études et de la valeur des diplômes.
La rencontre, qui s’est tenue à son bureau de circonscription d’Aylmer, s’est déroulée dans un climat d’écoute. Nous avons profité de cette occasion pour présenter trois enjeux qui, à l’UQO, compromettent selon nous la rigueur et la crédibilité du processus d’évaluation.
D’abord, le droit d’entrée et de sortie sans justificatif pendant les examens en salle fragilise la surveillance et ouvre la porte à des situations d’iniquité entre les étudiantes et étudiants.
Ensuite, le manque de consignes claires quant à l’obligation de maintenir la caméra allumée pendant les examens en ligne empêche toute vérification efficace du respect des consignes et de l’identité de la personne étudiante.
Enfin, l’impossibilité actuelle de tenir des examens en classe pour les cours offerts à distance prive le corps enseignant d’un outil essentiel pour assurer l’intégrité des évaluations.
Nous avons insisté sur le fait que ces mesures, bien qu’elles puissent sembler favorables à la flexibilité, posent des risques sérieux pour la valeur des diplômes universitaires et pour la confiance du public envers notre institution. M. Fortin s’est montré attentif à ces préoccupations.
D’autres rencontres politiques sont prévues prochainement.
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