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Vivant de mon travail de chargée de cours depuis plus de 35 ans, j’enseigne le français langue maternelle et langue seconde à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et dans deux autres universités. Mon enseignement se fait tant pour des cours en présentiel qu’en non-présentiel (synchrone ou entièrement asynchrone avec des cours autoportants). De façon régulière, je parfais mes compétences en formation à distance (FAD) et m’implique au sein de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) au Comité FAD et à l’UQO au Comité institutionnel de la formation à distance (CIFAD).

Je suis aussi membre du Comité de la condition féminine de notre Syndicat et poursuis le travail d’amélioration des conditions des chargées de cours. Entre autres, le congé de maternité pour les femmes qui accouchent l’été les pénalisent. J’ai même demandé à notre Fédération que ce dossier soit traité avec le gouvernement. Pour l’instant, ce n’est pas l’UQO qui nous bloque, mais bien la Régime d’assurance maladie du Québec (RAMQ) qui ne reconnait pas nos horaires atypiques.

Dans mon travail de tous les jours et malgré mes années d’expérience, je suis toujours touchée par la non-reconnaissance de mon travail, des entraves à ma liberté académique ainsi que quelques critiques non constructives voire blessantes de certaines personnes de la communauté estudiantine. La précarité est toujours bien présente dans ma vie : Qu’est-ce que j’enseignerai au prochain trimestre? Combien de cours aurais-je? Le Département embauchera-t-il une nouvelle ressource? Ainsi, la réalité des personnes chargées de cours n’est pas théorique pour moi; je la vis au jour le jour.

À la présidence du SCCC-UQO depuis déjà 15 ans, je continue de vouloir que les droits des personnes chargées soient respectés, et c’est ce qui me pousse à solliciter un nouveau mandat. Les membres du Comité exécutif forment une équipe stable et compétente dont les forces de chacune et de chacun se complètent, et j’espère sincèrement que vous me laisserez la chance de continuer à y travailler pendant les deux prochaines années.