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C’est avec stupéfaction que le Syndicat a appris que l’UQO refusait de délivrer le formulaire fiscal T-2200 pour l’établissement d’un bureau à domicile. En effet, la pénurie de bureaux fait en sorte qu’une personne chargée de cours ne peut travailler dans les locaux de l’Employeur. À Saint-Jérôme, environ 200 personnes chargées de cours se partagent deux bureaux! Nous pouvons ainsi dire que l’Employeur nous oblige à travailler de la maison. Nos membres doivent ainsi dédier une pièce de leur logement et l’équiper pour leur travail. Il est ainsi légitime de demander une déduction fiscale.

Depuis mars 2018 que le Syndicat demande ce formulaire. L’Employeur avait d’abord refusé notre demande invoquant une fausse information : les autres universités du réseau de l’Université du Québec n’émettent pas le formulaire. Tout à fait faux! Depuis longtemps, nos collègues de l’UQAM, tout comme ceux de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Montréal, reçoivent le formulaire T-2200. 

À l’automne 2019 et à l’hiver 2020, le SCCC-UQO a amorcé des moyens de visibilité. Une publicité a été achetée dans le journal Le Droit. Par la suite, nous avons acheté de la publicité sur les autobus à Gatineau et à Saint-Jérôme. Nous avons toutefois suspendu ces moyens de visibilité avec l’arrivée de la pandémie bien que nous en avions planifié de nouveaux. En effet, pour l’année fiscale 2020, l’UQO a consenti à délivrer le fameux formulaire à tous ses employées et ses employés.

En septembre 2021, la direction de l’UQO a annoncé au Syndicat qu’elle n’allait pas délivrer ce formulaire pour l’année fiscale 2021. Elle argumente qu’un rapport d’un fiscaliste irait dans le sens inverse. Évidemment, elle n’a pas transmis ce rapport au Syndicat pour contre-expertise. De surcroît, la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a commandé un rapport qui nous donne raison sur toute la ligne.

En somme, nous pouvons constater que l’UQO manque clairement de considération pour ses travailleuses et ses travailleurs précaires. L’Université ne joue pas la carte de la transparence et elle devra s’attendre à une accélération des moyens de visibilité!