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La pandémie s’éternise, tout comme l’enseignement en mode non virtuel. En cette fin de trimestre d’hiver, nous pouvons faire certains constats.

Le constat le plus problématique est la dégradation du climat d’étude dans certaines classes virtuelles. Le stress occasionné par la pandémie, les mesures sanitaires et le basculement des cours en mode non présentiel peut se transformer en malaise dans la salle de classe virtuelle. Maintenant, il faut trouver des moyens d’éviter que ces malaises dégénèrent.

Une première solution passe par la formation des chargées et chargés de cours. Ainsi, notre collègue Farida Djoudi offrira à l’hiver 2021 une toute nouvelle formation sur la gestion de crise en classe. Nous vous invitons à suivre cette formation. Personne n’est à l’abri d’une classe difficile, même les meilleurs pédagogues!

Toutefois, le Syndicat croit qu’un tout nouveau code de conduite devrait être adopté. L’ancien date du 23 septembre 2003. La réalité est tout autre en 2020. Trop souvent, des gestes d’incivilité sont rapportés. Des étudiantes et des étudiants assistent à leur cours à moitié nus dans leur lit. D’autres éteignent systématiquement leur caméra. Des collègues ont rapporté qu’ils ont donné leur cours devant une cinquantaine de fenêtres noires sur Zoom, sans que personne n’ait allumé la caméra. Des étudiantes et des étudiants insatisfaits du mode d’évaluation ont interpellé violemment leur enseignante ou leur enseignant devant le groupe.

Le constat est clair. Le décorum de la salle de classe a perdu de son lustre et ce sont les personnes chargées de cours qui en payent le prix, souvent au détriment de leur santé psychologique. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés!

Pour un code de conduite actualisé

Certains penseront qu’il ne sert à rien d’agir, car le problème se résoudrait de lui-même avec la fin de l’urgence sanitaire. Ce n’est pas l’avis du Syndicat. D’abord, le mode non présentiel pourrait prévaloir jusqu’au trimestre d’automne 2021. Tout dépendra de l’efficacité de la campagne de vaccination. Nous ne pouvons pas laisser la situation se dégrader encore une année! 

Ensuite, nous pouvons croire que la situation ne reviendra jamais comme avant. Les incivilités recensées ne disparaîtront pas comme par enchantement une fois qu’il y aura retour au présentiel. 

De plus, il est fort probable que l’UQO adopte, hors de la crise sanitaire, des cours ou des programmes en formation à distance ou hybride. Un code de conduite à jour serait alors indispensable. D’ailleurs, nous croyons que la dénomination code de civilité serait plus appropriée.

En somme, il est urgent d’agir pour rétablir la sérénité dans nos salles de cours virtuelles. Ne laissons pas la situation se dégrader davantage!

Si vous vivez des situations difficiles, contactez le Syndicat!