fbpx
819 773-1692 accueil@sccc-uqo.ca

« Liberté d’expression et droit à la dignité ne se contredisent pas », affirme le recteur de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, dans un message présenté tôt lundi matin à la communauté universitaire et au Sénat de l’établissement, pour expliquer sa position dans la crise déclenchée par l’utilisation du « mot qui commence par n » par une enseignante.

Sans condamner Verushka Lieutenant-Duval, l’enseignante à temps partiel en histoire et théorie de l’art au cœur de ces évènements, M. Frémont ne lui donne pas son appui.

« Elle avait tout à fait le choix, dans ses propos, d’utiliser ou non le mot commençant par n, explique-t-il. Elle a choisi de le faire avec les conséquences que l’on sait. »

Une trentaine de professeurs ont dénoncé, dans une lettre, le traitement que la direction de la faculté des arts avait réservé à leur collègue.

Ils estiment qu’on mélange deux éléments « dans cette malheureuse affaire » : « le racisme sur le campus, les microagressions, la discrimination parfois inconsciente, mais quand même réelle, dont sont victimes les minorités, et qu’il faut dénoncer » et le « rôle de l’enseignement universitaire, des professeurs et des salles de classe qui est de nourrir la réflexion, développer l’esprit critique ». Lire la suite…