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La première semaine de cours, des chargées et chargés de cours ont tenté de se connecter à Moodle afin de faire les derniers ajustements. Ils n’y arrivaient plus. Pris de panique, ils ont alors contacté le Service des technologies et de l’information afin de régler ce souci informatique avant le début de leur cours.

Ce n’était pas un souci informatique. Leurs cours avaient été annulés sans qu’ils ne soient mis au courant. Le vendredi 4 septembre, certains modules ont pris la décision de supprimer de l’horaire plusieurs cours en prétextant qu’il n’y avait pas suffisamment d’étudiantes et d’étudiants inscrits. Pourtant, bon nombre de ces cours comptaient plus de 15 inscriptions!

Cette décision respecte les délais de la Convention collective. Toutefois, elle porte préjudice aux ressources enseignantes qui ont consacré de nombreuses heures à la préparation des cours en non-présentiel. Certaines personnes ont même passé tout l’été à monter leurs cours, ce qui n’est pas le cas quand les cours sont en présentiel. Une indemnité de 12 % est ridiculement faible face au travail préparatoire d’un cours en non-présentiel.

De plus, apprendre que son cours est annulé par un simple retrait de l’accès à Moodle est irrespectueux. C’est comme si on licenciait un employé en changeant la serrure de sa porte sans même l’avertir. Faut-il encore une fois comprendre que l’humain n’est pas une priorité à l’UQO?

Par ailleurs, cette décision menace la survie de certains programmes. L’Université a-t-elle une volonté d’élagage par souci de rentabilité? Avant le début du trimestre d’hiver, devrons-nous travailler seulement au plan de cours si nous avons moins de 25 personnes d’inscrites à nos cours? Comment réagir autrement quand nous savons que tout le travail que nous pourrions effectuer pour la préparation de notre cours ne sera pas pris en compte dans la décision d’annuler les cours?