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Le trimestre d’hiver 2020 a pris fin abruptement et le trimestre d’été se déroule actuellement en non-présentiel. À quoi pouvons-nous nous attendre pour le trimestre d’automne 2020?

La décision de déconfiner partiellement ou totalement les collège et les universités revient au gouvernement du Québec. Si le feu vert (ou le feu jaune) était donné, l’UQO devrait décider comment elle souhaiterait procéder. Si des cours en non-présentiel pouvaient être donnés, il faudrait s’assurer d’une distanciation sociale et d’une limitation de la taille des groupes. 

Évidemment, l’UQO n’aurait pas les espaces nécessaires pour rendre tous les cours en mode présentiel. Il faudrait alors prioriser les cours qui devraient se donner en mode présentiel. Nous pouvons penser aux laboratoires et aux cours pratiques. Nous pourrions aussi prioriser les cours de première année. En effet, les étudiantes et les étudiants de première année nécessitent un plus grand encadrement pour éviter le décrochage. Enfin, si un cours était divisé en plusieurs groupes, nous pourrions imaginer que certains groupes soient en mode présentiel et d’autre en non-présentiel.

Le déconfinement pose d’autres questions. La proportion des personnes chargées de cours de plus de 70 ans est d’environ 4 %, celle située entre 60 à 69 ans est d’environ 21 % et celle située entre 50 et 59 ans est aussi d’environ 21 %. D’autres personnes chargées de cours sont immunosupprimées ou ont des proches fragilisés. Nous aurons donc un défi de trouver des solutions sécuritaires et justes pour le trimestre d’automne.

De plus, il y a des programmes où la transmission du virus est plus risquée. Nous pensons aux programmes en sciences infirmières où de nombreux étudiants et étudiantes travaillent actuellement en milieu hospitalier. Nous sommes collectivement fiers de leur engagement. Toutefois, allons-nous prendre le risque d’une transmission à l’UQO?

En somme, il y a encore beaucoup de questionnements sur le trimestre d’automne. L’enseignement en non-présentiel ne règle pas tous les problèmes. Pour plusieurs étudiantes et étudiants, l’apprentissage en salle de cours est essentiel à leur cheminement. De plus, des personnes chargées de cours ont la passion de l’enseignement et considèrent que c’est dans une salle de cours qu’elles peuvent le mieux transmettre la matière. Bref, les syndicats, les associations et la direction de l’UQO devront agir ensemble pour trouver les solutions permettant de remplir notre mission tout en préservant la santé et la sécurité de la communauté.