L’Université du Québec en Outaouais est située dans une région dense en universités. Elle a été fondée tardivement, car il existe trois autres universités dans la région dont deux bilingues : l’Université d’Ottawa, l’Université Saint-Paul et l’Université Carleton (unilingue anglaise). Cette concurrence limite le développement de l’UQO.
Cependant, depuis peu, la concurrence vient également du Québec. En 2017, l’Université de Sherbrooke y a fondé son Université du troisième âge. Actuellement, c’est l’Université du Québec à Chicoutimi qui y développe son École de langue française et de culture québécoise. Doit-on blâmer ces universités de venir faire de la concurrence en Outaouais? Doit-on plutôt se questionner sur la décision de l’UQO de ne pas avoir saisi l’opportunité de développer ces secteurs éducatifs?
Une chose est certaine : toutes les universités du Québec se sont inscrites dans une course effrénée à formation à distance (FAD). Avec cette FAD, les territoires ne sont plus un frein à la concurrence. Il est fort probable que l’UQO, qui n’est pas en avance dans ce domaine, subisse encore les attaques des autres université, y compris à l’intérieur du Réseau public.
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