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L’année 2019 a bien mal commencé. Les relations sont tendues entre le SCCC-UQO et la direction de l’UQO. Pourtant, la fin de l’année 2018 laissait présager un assainissement des relations de travail.

Rappelons que le 4 février 2018, les membres du SCCC-UQO ont adopté à plus de 93 % une nouvelle convention collective. Ensuite, en avril 2018, le SCCC-UQO et l’UQO s’étaient entendus pour le règlement de 42 griefs. Ainsi, on a permis à la nouvelle convention collective de « partir du bon pied ». L’adoption d’une nouvelle politique de lutte contre les violences sexuelles a même été saluée par le SCCC-UQO.

Cependant, la fin de l’année 2018 nous a amenés vers la nomination d’un nouveau vice-recteur à l’enseignement et à la recherche à l’encontre de la consultation universitaire. Quant au début de l’année 2019, il est marqué par une dégradation rapide des relations de travail. D’un point de vue quantitatif, il y a une augmentation du nombre de griefs et un allongement inexplicable des délais de réponse pour divers dossiers. Rappelons que derrière chaque grief, il y a des personnes chargées de cours qui souffrent. Évidemment, nous ne pouvons pas rendre public l’objet des litiges individuels par souci de confidentialité.

Toutefois, l’un d’eux concerne l’attribution des cours et touche tout un département. Le Syndicat ne comprend toujours pas par quelle méthode les stages en sciences de l’éducation ont été attribués pour le trimestre d’hiver 2019. Ce manque de communications empêche le SCCC-UQO de faire son travail, c’est-à-dire d’être le gardien de la Convention collective.

L’UQO refuse toujours d’émettre le formulaire T-2200 (question 10), afin que les personnes chargées de cours puissent déduire des frais de bureau. Pourtant, l’UQO n’offre que quatorze bureaux aux 700 chargées et chargés de cours, dont seulement deux à Saint-Jérôme. Le Décanat de la gestion académique prétend qu’il se fie à une pratique du réseau de l’Université du Québec. Cet argument est faux, et nous l’avons démontré preuve à l’appui. Nos collègues de l’UQAM, qui font partie du Réseau, reçoivent ce formulaire. Comment pouvons-nous maintenir notre confiance envers le Décanat ou même Vice-Rectorat à l’administration et aux ressources qui ne nous entend pas non plus?

Ensuite, l’UQO refuse que nous soyons présents au Comité de la recherche et de la création. De surcroît, elle refuse à une de nos membres de lui décerner une certification éthique pour un de ces projets de recherche. Pourtant, l’UQO avait reconnu, dans la dernière convention collective, « l’importance et la valeur des activités de recherche et de création en milieu universitaire. Les personnes chargées de cours, qui œuvrent en recherche et en création, sont des acteurs importants qui contribuent à son rayonnement dans la société (article 2.06) ». Pourquoi l’UQO a-t-elle accepté notre demande si elle ne la met pas en pratique?

En somme, les relations de travail se détériorent rapidement. Nous n’arrivons pas à comprendre les intentions de l’Employeurs. Le SCCC-UQO doit ainsi prendre des mesures légales et politiques afin de défendre notre profession. Nous risquons d’être très visibles à l’Acfas cette année!